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Critique de FabtheFab


Swann a dix-huit ans, elle vient de terminer le lycée et elle a passé son baccalauréat, elle va passer ses vacances d'été dans le village du sud de la France où elle habite avec son père volage et sa mère dépressive ; en effet, Swann a eu une leucémie lorsqu'elle était enfant si bien que sa mère a dû interrompre son activité professionnelle de pharmacienne afin de s'occuper de sa fille mais elle ne s'est jamais tout à fait remise de cette épreuve. Swann a gardé une anxiété profonde qui lui impose de prendre un traitement médicamenteux et suivre une thérapie avec une psychothérapeute. A la bibliothèque du village, Swann rencontre Vadim, un jeune étudiant en photographie, recruté pour la saison afin d'assurer l'intérim de la bibliothécaire. Elle tombe amoureuse.

Il s'agit d'un premier roman. Zoé le Priol a écrit son livre à 21 ans, pendant ses études en Lettres modernes et elle a participé à la quatrième édition du Concours du premier roman jeunesse de Gallimard, Télérama et RTL en 2021. L'équipe de Gallimard Jeunesse a ensuite sélectionné parmi les 1.539 manuscrits. Zoé le Priol a été finaliste du concours.

Zoé le Priol raconte sous la forme d'un roman en vers libres un amour d'été d'une lycéenne dans un petit village du sud de la France. Elle traduit finement les peurs et les craintes d'une d'une jeune femme souffrant de troubles de l'humeur et plus particulièremebnt de syndromes anxieux nécessitant à la fois un traitement médicamenteux et une psychothérapie. Néanmoins, il n'y a guère d'évolution dans la prise en charge des troubles anxieux au fur et à mesure du roman, contrairement aux romans récents que nous avons pu lire sur ce sujet abondamment traité en Young Adult. Elle montre cependant l'histoire familiale de l'héroïne et notamment les problématiques familiales - dépression de la mère et cynisme du père. La forme du roman en vers libres est déconcertante en ce sens que la forme est souvent peu justifiée, elle donne l'impression de phrases simples, courtes et sèches, dont les mots seraient déplacés de lignes en lignes. Il y a seulement quelques passages dans lesquels l'autrice joue réellement avec la forme du vers libre pour transcrire de manière poétique des images et des sensations. C'est notamment la cas dans les scènes d'amour entre l'héroïne et le jeune homme aimé. Ce texte reste intéressant par le caractère presque adolescent de l'écriture, un peu boursouflé dans ces effets avec une maladresse touchante.
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