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Critique de gouelan


À travers Lettres à mes frères et soeurs on entre dans l'intimité de personnages célèbres tels que Stendhal, Balzac, Schubert, Dostoïevski… Mais aussi d'autres plus anonymes lors de correspondances avec leurs proches pendant la guerre, ou encore de chanteurs poètes comme Renaud .

Les lettres des grands écrivains des siècles derniers m'ont semblé froides et désuètes. On remarque que les liens fraternels étaient primordiaux, puisque bien souvent les parents mouraient encore jeunes et laissaient les orphelins à la charge des aînés. On sent poindre le romantisme, l'adoration d'un frère pour sa soeur, les sentiments amoureux, l'attachement profond. L'aîné d'une fratrie a plus de pouvoir que les autres et le masculin l'emporte sur le féminin !

J'ai préféré les lettres de Willi Lutz à sa soeur, racontant sa détresse de soldat dans les tranchées, qui ne comprend plus rien à cette guerre.

La lettre de Thierry Séchan, frère du chanteur Renaud, retrace l'itinéraire de ce chanteur qui "se suicide à petit feu". Un poète qui traîne son vague à l'âme et ne peut remonter la pente.

Maxime le Forestier chante pour le frère qu'il n'a jamais eu, nous fait ressentir l'importance des liens fraternels. Quand on n'en a pas, on s'en invente, et quand ils sont partis, on les regrette. Ils sont les témoins de notre enfance, ceux avec qui on a partagé nos premières émotions.

Des lettres, on n'en écrit plus beaucoup…

Je remercie les Éditions Le Robert ainsi que Babelio pour ces mots intimes.
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