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Critique de Epictete
Voici un petit roman écrit sous un format de nouvelle, d'où la collection "Les petits polars".
Un médecin en vacance avec sa femme et sa fille de dix ans voit sa fille enlevée par soit des tribus éventuellement cannibales.... soit des groupes islamistes du type "moudjahidin". Il va perdre dans la jungle ses compagnons et sa femme. Dix ans plus tard, il se lancera dans une nouvelle expédition dans la jungle de Bornéo pour retrouver les traces de sa fille.
On est tout de suite plongé dans un univers original, mais on sent un problème de style.On n'est pas dans le littéraire, même pas dans un style journalistique ou documentaire. ...
Le style d'écriture semble au début un peu amateur, au sens classique du terme, mais ce n'est pas moderne non-plus. le style voudrait être rapide et percutant, en fait il semble pauvre.
Et l'on s'aperçoit qu'en cinquante page, l'exercice n'était pas si facile.
On impose un format de nouvelle à un sujet qui aurait largement pu alimenter un roman conséquent. Nous savons tous que simplifier, raccourcir, etc, n'est pas une chose facile.
Alors pour créer l'ambiance, on va trouver des stéréotypes, du genre otage ligoté à un poteau. On est dans la caricature, ou la B.D. !
Et on s'aperçoit que c'est l'épidémie de grippe avaire qui a réactivé par soucis de protection, les coutumes cannibales ancestrales !
En fait, le dénouement est absolument abominable, mais très bien construit. Je m'attendais à une fin sans saveur et finalement il y a plein d'inventivité. Dommage que l'auteur n'ait pas eu assez de place pour développer.
Moi qui aime vraiment les nouvelles, j'ai appris ce soir qu'elles ne se prêtaient pas à tous les sujets.
A lire avec intérêt et beaucoup d'indulgence.
Un médecin en vacance avec sa femme et sa fille de dix ans voit sa fille enlevée par soit des tribus éventuellement cannibales.... soit des groupes islamistes du type "moudjahidin". Il va perdre dans la jungle ses compagnons et sa femme. Dix ans plus tard, il se lancera dans une nouvelle expédition dans la jungle de Bornéo pour retrouver les traces de sa fille.
On est tout de suite plongé dans un univers original, mais on sent un problème de style.On n'est pas dans le littéraire, même pas dans un style journalistique ou documentaire. ...
Le style d'écriture semble au début un peu amateur, au sens classique du terme, mais ce n'est pas moderne non-plus. le style voudrait être rapide et percutant, en fait il semble pauvre.
Et l'on s'aperçoit qu'en cinquante page, l'exercice n'était pas si facile.
On impose un format de nouvelle à un sujet qui aurait largement pu alimenter un roman conséquent. Nous savons tous que simplifier, raccourcir, etc, n'est pas une chose facile.
Alors pour créer l'ambiance, on va trouver des stéréotypes, du genre otage ligoté à un poteau. On est dans la caricature, ou la B.D. !
Et on s'aperçoit que c'est l'épidémie de grippe avaire qui a réactivé par soucis de protection, les coutumes cannibales ancestrales !
En fait, le dénouement est absolument abominable, mais très bien construit. Je m'attendais à une fin sans saveur et finalement il y a plein d'inventivité. Dommage que l'auteur n'ait pas eu assez de place pour développer.
Moi qui aime vraiment les nouvelles, j'ai appris ce soir qu'elles ne se prêtaient pas à tous les sujets.
A lire avec intérêt et beaucoup d'indulgence.
