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Critique de Hell_Gring_Goth


Début des années 90 à nos jours :

La suite des aventures de Nathan Love, rencontré dans le Dernier Testament.
Malgré quelques références éparses au premier opus et la réapparition de quelques protagonistes, ce livre peut aussi être lu seul sans connaissance des primo aventures du héros.

Cette fois-ci, Nathan Love enquête sur des cas de disparitions étranges (on s'oriente même un temps vers des abductions extraterrestre, mais chut... Suspens.)

On retrouve ce mélange surdosé de sexe, violences & Co qui avait été la signature du premier roman, avec quand même quelques différences :

Cette fois-ci l'action se met mollement en branle avec peu ou aucun mort avéré dans les 200 premières pages. Mais ensuite, c'est un festival.

L'auteur multiplie les seconds rôles de l'histoire en ne faisant (du coup) que les survoler.
(Parfois c'est même bien pratique de tuer un second couteau, pour ne pas avoir à le détailler et passer plus vite au suivant...).

Le héros se retrouve cette fois-ci confronté au monde politique, aux services secrets, à des trafiquants d'armes, des réseaux de proxénétismes Est-européen... On voit même apparaitre des pirates au cours du roman.
Comme d'habitude il ne fait pas bon vivre au côté de Mr Love, car on ne vit pas longtemps.

L'intrigue, même si l'auteur prend le parti de prévenir son lecteur en début de roman : "Cette histoire est une fiction reposant sur des données et des faits avérés. [...]" est peu vraisemblable (moins vraisemblable que le premier tome.).
Les références appuyés (mais volontairement vagues) à des personnalités politiques actuelles "[...] Leurs noms a été changé car ce n'est pas tant leur identité qui est déterminante, mais leur fonction. Toute ressemblance avec des individus existants n'est donc pas fortuite. [...]" donne une impression bizarre de fausseté.
Le roman ne l'oublions pas est sensé se passer en 2005 ou 2006, comment expliquer alors que tous ces événements qui se sont déroulés de nos jours, nous ont été caché, avec la couverture médiatique moderne, c'est avouons le de moins en moins probable.

Au final, plus qu'un enquête à proprement parler, c'est à un règlement de compte entre Nathan Love et les méchants proxeneto-mafieux que nous assistons et sur lequel l'auteur insiste.

Ce livre est nettement plus noir que le précédent volet (qui l'était déjà pas mal.)
Nathan Love y apparait comme totalement inhumain, détaché de tout, traversant les événements, les morts violentes et les vexations (parfois provoquées car NL est aussi un tueur, même si ses victimes sont des salauds.) de ses "amis" (NL a-t-il seulement des amis ? Lui qui n'aspire qu'à l'érémitisme.) et de ses (nombreux) ennemis avec une nonchalance et un manque d'émotion frappant.

Son côté increvable, genre je me la pète et je suis encore capable d'esquiver les balles et les roquettes, de grimper les montagnes, avec une balle dans l'épaule ou après un coup violent au crâne est totalement archétypal.
On est plus proche de Rambo que de Hercule Poirot.
D'ailleurs certaines scènes appartiennent plus au champ du roman de guerre que du Thriller policier.

Malgré (ou à cause de) toutes ces "imperfections", le roman se lit très bien.

Qu'arrivera-il donc à Nathan Love dans un hypothétique 3eme volume ?
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