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Critique de Hell_Gring_Goth


Le profileur zen Nathan Love est de retour...
Cette fois-ci, son père a disparu, semble-t-il enlevé par des extraterrestres qui sévissent dans le désert de Snake Valley aux abords d'une base militaire ultra secrète.

On retrouve pour grande partie la recette qui a fonctionné dans les 2 premiers tomes de cette série (trilogie ?), de l'action cinématographique (genre Steven Seagal ou James Bond).
Parfois on croirait presque lire un script de Taken.
On n'est pas très loin non plus d'un récit tiré d'un film de guerre moderne.
Il y a des événements inexpliqués (au départ et qui s'expliquent ensuite), pas mal de technologie...
Cet opus des aventures de Nathan Love surfe encore plus que les précédents sur la vague X-Files.

Alors me direz-vous qu'est-ce qui fait que cette fois-ci la sauce ne prend pas ? (cf. ma note de seulement 2/5)

Déjà il y a cette fameuse recette répétée (repompée ad nauseum de volume en volume), un bon plat ça va, deux va encore mais au troisième service gare à l'indigestion.
L'auteur se perd en route à trop vouloir amalgamer plein de références cinématographiques de genre, on en vient à regretter de ne pas être en train de regarder l'original (Goldeneye, Die Hard ou kill Bill...)

Ensuite, il y a les spécificités propre à ce volume :
[Attention Spoil dans ce qui suit :]
L'action tarde à se mettre en place, Nathan Love ne tatane à tout va qu'à 200 pages du début,.
Avant, l'intrigue se traine lamentablement dans une sorte de délire ufologique tout droit sorti d'un mauvais épisode de la 4eme dimension.
Et l'action s'arrête abruptement à 50 pages de la fin pour repartir dans des délires science-fictionnesque, ça fait long, très long pour une conclusion.

Habituellement je ne suis pas très friand des happy end à l'américaine, et j'aime plutôt les fins ouvertes.
Ici, on aura compris depuis longtemps que Nathan était un "héros" nihiliste, pour qui rien n'a de sens, ni de valeur, prêt à reconnaitre sa défaite, et à pactiser avec ses ennemis.
L'auteur nous a déjà fait le coup 2 fois, mais là clairement trop c'est trop, on aurait aimé justement qu'à la troisième tentative, Nathan s'affirme un peu, évolue, grandisse et affiche un attachement à certaines valeurs.
Il aurait par exemple pu envoyer paitre les "supers méchants du jour" dans un final apocalyptique et mortel, quitte finalement à y laisser sa peau au lieu de son âme.
C'est là où Nathan fait pâle figure devant ses ainées campés par Willis, Neeson ou Stallone, c'est dans son manque de jusqu'au boutisme.
Quitte à être amoral, autant l'être jusqu'au bout et faire tout péter, au risque de faire polémique comme les personnages d'Eastwood ou Branson en leur temps.
Au moins eux ont affiché une personnalité, qui fait cruellement défaut à Nathan.
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