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Critique de Elyria
Bien que je respecte tout le travail documentaire et de recueil de témoignage, je ne peux m'empêcher de trouver que cette bande-dessinée a un goût d'inachevé en tant qu'oeuvre... de bande-dessinée justement!
Je lui reprocherait de faire beaucoup de choses à moitiée: pas assez loin dans le documentaire, n'effleure que les sujets, très en surface dans le portrait, pas assez de développement des personnages. Je veux dire, j'ai été une lectrice attentive et pourtant, en note de fin de BD, des prénoms sont sortis que je n'avais pas vus avant ou pas mis sur un visage.
J'aurais adoré me perdre dans une fresque détaillée soit plus potilique, soit plus intime mais je trouve qu'en voulant être à mi-chemin entre les deux, elle ne fait que survoler ses sujets.
Encore une fois, ça ne veut pas dire que le travail derrière est sans valeur, loin de là mais je pense que cet ouvrage aurait bénéficié de plus de longueur, plus de pages pour développer les aspects de cette période foisanante, plonger plus profondément dans la psychologie des personnages. La pudeur n'est pas une excuse pour ne pas nous présenter un peu plus avant les réactions des différents protagonistes, le cara-design étant pour cette BD encore un frein à l'empatie que l'ont peut ressentir pour les personnages.
Je consomme beaucoup de BD et romans graphiques, de styles différents mais ici je trouve que quelque chose cloche et m'empêche en tout cas d'être tout à fait satisfaite du travail documentaire ou empathique.
Je lui reprocherait de faire beaucoup de choses à moitiée: pas assez loin dans le documentaire, n'effleure que les sujets, très en surface dans le portrait, pas assez de développement des personnages. Je veux dire, j'ai été une lectrice attentive et pourtant, en note de fin de BD, des prénoms sont sortis que je n'avais pas vus avant ou pas mis sur un visage.
J'aurais adoré me perdre dans une fresque détaillée soit plus potilique, soit plus intime mais je trouve qu'en voulant être à mi-chemin entre les deux, elle ne fait que survoler ses sujets.
Encore une fois, ça ne veut pas dire que le travail derrière est sans valeur, loin de là mais je pense que cet ouvrage aurait bénéficié de plus de longueur, plus de pages pour développer les aspects de cette période foisanante, plonger plus profondément dans la psychologie des personnages. La pudeur n'est pas une excuse pour ne pas nous présenter un peu plus avant les réactions des différents protagonistes, le cara-design étant pour cette BD encore un frein à l'empatie que l'ont peut ressentir pour les personnages.
Je consomme beaucoup de BD et romans graphiques, de styles différents mais ici je trouve que quelque chose cloche et m'empêche en tout cas d'être tout à fait satisfaite du travail documentaire ou empathique.
