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Critique de Lixia
Une lecture inédite et intéressante face à un bout d'histoire et à la vie si difficile de cette orpheline qui rêvait de liberté, Amélia.
Nous voilà plongé au coeur du Moyen-Âge, du côté de Aix-en-Provence en l'an 1453.
Amélia est alors âgée de 15 ans et elle nous raconte son histoire.
Élevée dans un couvent après avoir été abandonnée à la naissance, elle n'est pas particulièrement friande de la religion et se fait très régulièrement punir pour ça, se faisant remarquer et prendre en grippe, en conséquence, par la mère supérieure. En représailles de ce comportement, elle se voit alors mariée, lors d'un mariage arrangé dès l'âge requis des coutume en centre temps là, à la personne la pire qui soit, un bourreau. Cet être qui se permet d'ôter la vie, ce qui est en total contradiction avec son éducation mais l'argent, même à l'époque et surtout à celle-ci, achète absolument tout.
Mais elle ne s'attendait pas aux conditions liées à ce statut que tout le peuple exècre malgré qu'il s'en réjouisse aux heures mes plusieurs sombres.
Avec son époux, elle gagne la famille de celui-ci. Sa soeur Rose d'une aide indispensable et munie d'une âme charitable, son fils Nathaniel qui est la joie de vivre de la maison et leurs serviteurs. Dans la tristesse, la douleur et l'horreur, elle apprend à vivre avec cette malédiction jetée sur elle car sur eux. Comment justifier une telle aberration pour un acte rémunéré et indispensable à l'exécution de la justice de l'époque. Elle ne sait plus quoi faire ni quoi penser, assumant par obligation sa position de femme de bourreau.
Une jeune fille téméraire, déterminée et volontaire qui peu à peu se voit brisée aussi bien physiquement que mentalement par ce quotidien difficile, tendu et répétitif malgré la présence de quelques personnes à l'écoute et bienveillantes qui essaient tant bien que mal de prendre soin d'elle, dont Fannie cette aubergiste au grand coeur et au franc parler.
Elle garde une force de caractère admirable malgré la cruauté de son époux et de son quotidien, gardant une fragilité bienvenue pour conserver sa bonté d'âme et de coeur.
Se seront ses enfants qui la maintiendront alerte et en vie car sa seule motivation sera de leur éviter, et elle se battra de toutes ses forces pour ça, la vie qu'on lui a imposé.
Mais comment faire dans cette société où la femme n'est qu'un objet ? Son statut ne lui vaut que des faiblesses mais elle fera ce qu'elle pourra. Elle pensait avoir trouver un ami entre la personne de Côme, cet homme énigmatique mais serviable, amicale mais distant, efficace mais contradictoire, mais qui est-il vraiment et surtout que veut-il ?
Des ressentis épuisants et contradictoires dans ce récit douloureux, poignant et aux allures beaucoup trop réaliste, ce qui nous pousse à la colère, la compassion et la révolte dans nos esprits modernes et libres.
Amélia est une femme en plus d'être née à une époque des plus hostiles, et ce statut lui vaut toutes les faiblesses du monde malgré sa combativité et son caractère bien trempé qu'elle est obligée de tempérer.
Une écriture soutenue notamment par l'utilisation du vieux français, dû à l'époque, et aux expressions provençales déjà particulières en plus d'anciennes qui a d'abord été difficile à lire puis finalement, elle m'a entraîné en plein Moyen-Âge sans difficulté et avec un certain intérêt.
La romance historique n'est pas dans mes lectures habituelles ni dans mes préférences mais je salue l'histoire et le travail qui en découle.
Je vous laisse à votre expérience livresque en tentant cette remontée dans le temps 😄
Nous voilà plongé au coeur du Moyen-Âge, du côté de Aix-en-Provence en l'an 1453.
Amélia est alors âgée de 15 ans et elle nous raconte son histoire.
Élevée dans un couvent après avoir été abandonnée à la naissance, elle n'est pas particulièrement friande de la religion et se fait très régulièrement punir pour ça, se faisant remarquer et prendre en grippe, en conséquence, par la mère supérieure. En représailles de ce comportement, elle se voit alors mariée, lors d'un mariage arrangé dès l'âge requis des coutume en centre temps là, à la personne la pire qui soit, un bourreau. Cet être qui se permet d'ôter la vie, ce qui est en total contradiction avec son éducation mais l'argent, même à l'époque et surtout à celle-ci, achète absolument tout.
Mais elle ne s'attendait pas aux conditions liées à ce statut que tout le peuple exècre malgré qu'il s'en réjouisse aux heures mes plusieurs sombres.
Avec son époux, elle gagne la famille de celui-ci. Sa soeur Rose d'une aide indispensable et munie d'une âme charitable, son fils Nathaniel qui est la joie de vivre de la maison et leurs serviteurs. Dans la tristesse, la douleur et l'horreur, elle apprend à vivre avec cette malédiction jetée sur elle car sur eux. Comment justifier une telle aberration pour un acte rémunéré et indispensable à l'exécution de la justice de l'époque. Elle ne sait plus quoi faire ni quoi penser, assumant par obligation sa position de femme de bourreau.
Une jeune fille téméraire, déterminée et volontaire qui peu à peu se voit brisée aussi bien physiquement que mentalement par ce quotidien difficile, tendu et répétitif malgré la présence de quelques personnes à l'écoute et bienveillantes qui essaient tant bien que mal de prendre soin d'elle, dont Fannie cette aubergiste au grand coeur et au franc parler.
Elle garde une force de caractère admirable malgré la cruauté de son époux et de son quotidien, gardant une fragilité bienvenue pour conserver sa bonté d'âme et de coeur.
Se seront ses enfants qui la maintiendront alerte et en vie car sa seule motivation sera de leur éviter, et elle se battra de toutes ses forces pour ça, la vie qu'on lui a imposé.
Mais comment faire dans cette société où la femme n'est qu'un objet ? Son statut ne lui vaut que des faiblesses mais elle fera ce qu'elle pourra. Elle pensait avoir trouver un ami entre la personne de Côme, cet homme énigmatique mais serviable, amicale mais distant, efficace mais contradictoire, mais qui est-il vraiment et surtout que veut-il ?
Des ressentis épuisants et contradictoires dans ce récit douloureux, poignant et aux allures beaucoup trop réaliste, ce qui nous pousse à la colère, la compassion et la révolte dans nos esprits modernes et libres.
Amélia est une femme en plus d'être née à une époque des plus hostiles, et ce statut lui vaut toutes les faiblesses du monde malgré sa combativité et son caractère bien trempé qu'elle est obligée de tempérer.
Une écriture soutenue notamment par l'utilisation du vieux français, dû à l'époque, et aux expressions provençales déjà particulières en plus d'anciennes qui a d'abord été difficile à lire puis finalement, elle m'a entraîné en plein Moyen-Âge sans difficulté et avec un certain intérêt.
La romance historique n'est pas dans mes lectures habituelles ni dans mes préférences mais je salue l'histoire et le travail qui en découle.
Je vous laisse à votre expérience livresque en tentant cette remontée dans le temps 😄
