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Critique de MaggyM
J'aime parfois lire ces quelques bouquins inclassables dont la forme me capte autant que le fond. J'aime m'imaginer ce qu'il s'est passé dans la tête de l'auteur pour construire son oeuvre ; souvent, j'y décèle une certaine intelligence qui me réjouit.
C'est qu'il s'est passé avec ce Goncourt 2020. Ne connaissant pas les critères qui permettent au jury d'attribuer le prix à telle ou telle oeuvre, je n'ai vraiment aucun avis sur le fait de savoir si ce roman méritait ou pas la récompense. Quoi qu'il en soit, j'ai lu avec grand plaisir l'histoire de ces passagers improbables et je me suis vraiment amusée à tenter de déceler tous les styles qui se croisent et s'entrecroisent tout au long du récit.
Je comprends que certains peuvent rester hermétiques à ce type de performance intellectuelle, surtout quand l'envie s'arrête à vouloir lire une « histoire ». Pour ma part, je suis rentrée dans la mécanique dès la première page et j'ai réellement apprécié les deux facettes du roman, le fond et la forme. J'ai également été très surprise de découvrir autant d'humour à travers les pages ; subtil parfois, un peu plus évident par moment mais toujours excellemment bien placé. Par ailleurs, les nombreuses références à des séries télévisées grand public ont renforcé ce sentiment que tout, absolument tout, est calculé pour déstabiliser le lecteur et empêche définitivement de classer ce roman dans une petite case.
Une fois la dernière page tournée, ça m'intéresserait vraiment de comprendre comment l'auteur a construit ce roman. Avait-il un plan, y compris pour la succession des styles ? A-t-il jeté sur le papier une ébauche de la trame de fond et qu'il a ensuite travaillée et retravaillée, encore et encore ? Quelles étaient les contraintes qu'il s'était fixées en démarrant ? A-t-il réussi son pari ?
Bref ce roman polémique m'a vraiment fait passer un bon moment de littérature et j'ai découvert un écrivain érudit qui sait manier l'humour. C'est assez pour que je me penche sur sa bibliographie. Et puis, il y a aussi ce pastiche de Pascal Fioretto que je vais m'empresser de me procurer, pour le lire alors que tout est encore frais dans mon esprit.
C'est qu'il s'est passé avec ce Goncourt 2020. Ne connaissant pas les critères qui permettent au jury d'attribuer le prix à telle ou telle oeuvre, je n'ai vraiment aucun avis sur le fait de savoir si ce roman méritait ou pas la récompense. Quoi qu'il en soit, j'ai lu avec grand plaisir l'histoire de ces passagers improbables et je me suis vraiment amusée à tenter de déceler tous les styles qui se croisent et s'entrecroisent tout au long du récit.
Je comprends que certains peuvent rester hermétiques à ce type de performance intellectuelle, surtout quand l'envie s'arrête à vouloir lire une « histoire ». Pour ma part, je suis rentrée dans la mécanique dès la première page et j'ai réellement apprécié les deux facettes du roman, le fond et la forme. J'ai également été très surprise de découvrir autant d'humour à travers les pages ; subtil parfois, un peu plus évident par moment mais toujours excellemment bien placé. Par ailleurs, les nombreuses références à des séries télévisées grand public ont renforcé ce sentiment que tout, absolument tout, est calculé pour déstabiliser le lecteur et empêche définitivement de classer ce roman dans une petite case.
Une fois la dernière page tournée, ça m'intéresserait vraiment de comprendre comment l'auteur a construit ce roman. Avait-il un plan, y compris pour la succession des styles ? A-t-il jeté sur le papier une ébauche de la trame de fond et qu'il a ensuite travaillée et retravaillée, encore et encore ? Quelles étaient les contraintes qu'il s'était fixées en démarrant ? A-t-il réussi son pari ?
Bref ce roman polémique m'a vraiment fait passer un bon moment de littérature et j'ai découvert un écrivain érudit qui sait manier l'humour. C'est assez pour que je me penche sur sa bibliographie. Et puis, il y a aussi ce pastiche de Pascal Fioretto que je vais m'empresser de me procurer, pour le lire alors que tout est encore frais dans mon esprit.
