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Critique de LaetiF


LaetiF
06 septembre 2023
Je remercie #NetGalleyFrance et les Éditions Actes Sud Junior et Thierry Magnier pour m'avoir permis de découvrir #Parfoisjaimeraisquemavieressembleàunecomédiemusicale.

Maxence est un jeune garçon "beau et ténébreux et intelligent et émotif", capable de beaucoup d'autodérision... Mais il est victime d'un mauvais diablotin qui squatte sa tête... Atteint du syndrome de la Tourette, il décide de prendre des cours de chant pour reconquérir la belle Pénélope.

[J'ai reçu ce livre au format numérique en service de presse : le .pdf de pré-impression était présenté en double page (impossible à lire sur liseuse) et j'ai dû le lire sporadiquement sur une tablette, ce que je trouve très désagréable. A tel point que j'ai failli en abandonner la lecture plusieurs fois, malgré mon intérêt pour le sujet et les qualités du livre (parce que bon, plus de 300 pages dans ces conditions, c'est fastidieux, quand même)... Une fois ces difficultés de lecture dépassées, j'ai été entraînée par l'histoire et le personnage de Maxence.]

J'ai apprécié le style très "oral", mais travaillé et construit, le vocabulaire riche très bien choisi et les digressions à n'en plus finir. Car oui, ces dernières sont (très) nombreuses, simplement signalées par des parenthèses récurrentes. Cela donne vraiment l'impression d'être dans la tête de l'adolescent. L'écriture à la première personne, les digressions dans ses pensées et le cheminement de son évolution rendent le roman très immersif et le personnage attachant. Les paragraphes décrivant les symptômes de la Tourette sont particulièrement bien écrits (voir citations), tantôt attendrissant, tantôt exaspérant par empathie, tantôt caustiques à souhait. Autres caractéristiques fortement appréciables : l'humour très sarcastique, l'autodérision de Maxence, le rythme cadencé, l'investissement progressif vers l'amélioration de la vie du jeune homme. Malgré les difficultés rencontrées par Maxence, beaucoup de luminosité, d'espoir et de joie se dégagent du roman !
J'ai beaucoup aimé les liens que Maxence entretient avec son meilleur ami, son oncle et surtout son père. En revanche, j'ai beaucoup moins aimé la mise en abîme du roman dans le roman : son paternel lui écrit une longue histoire sur le modèle d'une épopée d'Homère, au style un peu enfantin, et des passages de ces feuillets sont retranscrits (dans une police différente, heureusement). J'avoue m'être ennuyée et avoir lu en diagonale quelques unes de ces pages. Seule l'histoire de Claudia Wilmer a retenu mon attention (même si elle arrive un peu comme un cheveu sur la soupe...).

La fin, très aboutie et assez déroutante, m'a beaucoup plu et émue. Malgré la tristesse de la situation de Maxence, c'est une excellente conclusion, dans la lignée des pensées et réflexions du jeune homme et totalement cohérente avec le reste de son histoire.

#Parfoisjaimeraisquemavieressembleàunecomédiemusicale #NetGalleyFrance
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