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Critique de LoupAlunettes


Les illustrations en noir et blanc seront adorables, réduites à l'essentiel: un pré ( même sil n'est pas vert), des vaches et des taureaux.
Nous serons en Espagne certe mais contrairement à ce que l'on aurait pu croire, la corrida ne sera pas le thème de cette histoire de cornes.
Il y est question de caractère et de nature tendres.
Car pendant que les autres veaux se chahutaient un peu voire tout le temps, le petit Ferdinand préférais rester au calmer, à profiter des odeurs et du panorama de la colline sous un arbre.
Ferdinand est un doux.
Nous retrouverons l'inquiétude d'une maman de petits lecteurs dans le personnage de la maman de Ferdinand, s'inquiétant qu'il préfère rester seul plutôt que de chercher la compagnie de veaux de son âge.
Oui, c'est dans sa nature et avec la nature, Ferdinand n'est jamais seul.
Quand ressentira t-il l'envie de partager de mêmes sentiments avec quelqu'un qui aimerait l'écouter, ses observations, ses pensées?
C'est par au mauvais concours de circonstances que Ferdinand se retrouvera dans l'arène.
L'auteur Munro Leaf imaginera une situation ridicule et l'illustrateur Robert Lawson l'accompagnera sur la veine de l'humour avec sa troupe de Banderilleros et de Picadors qui se la raconteront pour le sport et l'esbrouffe.
La suite et fin sera tout aussi amusante et irrésistible et la nature de Ferdinand dominera la situation.
On aimerait évidement que dans pareilles situations les choses se terminent toujours aussi tendrement.
L'album permettra aux enfants de reconsidérer les taureaux autrement, pour ce qu'ils sont et non en fonction de l'attraction musclée et frissonante qu'il procure dans les arènes.
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