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Critique de bdelhausse


Sarah Leavitt raconte le grand chamboulement survenu dans se famille suite à la maladie de sa mère. Sans doute Alzheimer. Vu qu'il n'y a pas de diagnostic direct, c'est surtout par élimination que la certitude d'un Alzheimer se fait jour. La lente progression de la maladie, faite d'accélérations et de statu quo est bien décrite. le délitement des relations familiales également. Sarah a une soeur. Et deux tantes. Tout bascule lentement avec l'Alzheimer. Pas de grosse claque comme un cancer ou un AVC. C'est une succession de petites claques avec des phases d'espoir, de rémission, mais ces périodes calmes sont des pièges pour l'entourage.

Le récit est sensible, délicat, humain, fait d'anecdotes et d'observations personnelles. C'est le vécu de Sarah Leavitt qui est au centre. Il est difficile de se mettre à la place de sa mère. On voit les espoirs, les peines, les moments de colère, à l'encontre de la mère, de soi ou des proches. La maladie fissure le tissu social et familial.

J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans le récit. J'ai été spectateur d'un récit qui ne me concernait pas, impossible d'entrer dedans. L'émotion n'est arrivée que très très tardivement dans le récit, dans les 3-4 dernières planches. Là, j'ai été ramené à mon vécu, face à mes parents, à quelques années d'écart. J'ai été touché par les derniers gestes posés par Sarah, sa soeur et le père, cela m'a parlé, cela m'a ému. le reste, le déroulement de la maladie, tel que raconté par l'autrice, cela m'a laissé à quai. le dessin est très sommaire mais ce n'est pas la raison de mon manque d'empathie avec le récit. Je pencherai plutôt pour la technique narrative, faite d'anecdotes, de bribes de faits, de bric et de broc, qui ne m'a pas convaincue.
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