AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de JML38


Paris dans un brouillard à couper au couteau, une ballade - et même plusieurs - au cimetière du Père Lachaise, du sang mais pas de corps, des jeunes gens de noir vêtus... Une ambiance particulièrement gothique règne au début de ce cinquième roman de Nicolas Lebel.

On retrouve l'équipe habituelle : le capitaine Merhlicht aux commandes, ses deux lieutenants Latour et Dossantos, et Carrel le légiste. En l'absence de l'habituel stagiaire souffre-douleur, c'est Dubois, le spécialiste informatique, qui fait les frais des sautes d'humeur du capitaine.

L'humour qui m'avait emballé dans les opus précédents n'est pas totalement au rendez-vous. Merhlicht semble en petite forme. Bien qu'il soit amoureux depuis quelques temps, le souvenir de son épouse est toujours très présent, le rendant quelque peu neurasthénique.

Il prend plus à coeur que d'habitude l'enquête en cours qui a commencé avec la disparition de Lucie et semble naviguer un peu à vue dans des eaux particulièrement troubles, se raccrochant presque à des prédictions issues du tarot. Ses réparties s'en ressentent, moins percutantes et cyniques que d'habitude.

Ses équipiers se font carrément la gueule, ce qui rajoute encore à l'ambiance un peu lourde dans ce millésime 2019.

Ces petites réserves - qui n'engagent que moi - mises de côté, il nous reste tout de même un polar original et efficace.

L'auteur nous propose une intrigue complexe, particulièrement noire et sordide, mélangeant un certain romanesque à un peu d'actualité, sur les traces d'un tueur sanguinaire dont les actes entraînent des réactions imprévisibles pour des policiers que la guéguerre des services n'épargne pas.
Commenter  J’apprécie          30



Ont apprécié cette critique (3)voir plus




{* *}