Quoiqu’il en soit, l’exercice de tout pouvoir laisse beaucoup plus de place aux intuitions et à l’improvisation qu’on veut bien le croire. Et le pouvoir exacerbe les qualités tout autant que les défauts de ceux qui l’exercent.
Puis Mitterrand cite Hubert Védrine, secrétaire général de l’Élysée du temps de son oncle : Il est arrivé à tout le monde de devoir prendre une décision en sachant qu’elle est mauvaise. Il n’y a qu’une solution, l’assumer comme si elle était bonne. Je note.
L’histoire d’un mandat s’écrit jour après jour. Et souvent, on ne comprend que bien plus tard ce que l’on a fait.
Nous sommes une démocratie d'émotions (Maka Kotto in Dominique Lebel)