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Critique de LadyMeredith
Quel bouquin! Quelle plume! Quel plaisir!
Je remercie l'auteur de son envoi qui m'a permis le bonheur intense de sa lecture.
J'ai plongé dans l'univers enfumé de Louis Ferdinand, marchand de jouets, assis à la terrasse d'un café parisien un soir de novembre, qui fait le bilan de sa vie... un antihéros, un homme sans qualité.
J'ai apprécié le décalage permanent entre la narration, les dialogues et le discours indirect libre, ce jeu de dupes entre convenances sociales et réalités personnelles.
Un personnage qui a subi sa vie plus qu'il ne l'a régie, qui s'est laissé embarquer par des parents loufoques dans une jeunesse sans culture ni réflexion, fondée sur le sexe et l'argent, puis par des potes racistes et homophobes, faction skin head sans passé ni futur, et dans un mariage gâché par ses coups d'un soir. Donc, un looser qui a défaut d'avoir réussi sa vie voudrait réussir sa mort. Mais peut-on vraiment choisir ?
Le récit peut paraître décousu mais c'est un procédé maîtrisé par l'auteur qui épouse le fil chaotique et alcoolisé des pensées du protagoniste.
L'écriture est précise, poétique, recherchée sans être pompeuse. On sent chez M. Lechevallier une érudition littéraire inversement proportionnelle à la vacuité culturelle de son héros.
Un héros qui nous fait rire à ses dépens, nous hérisse, nous touche et nous promène d'une émotion à l'autre et nous presse à réfléchir à notre propre vie.
Mention spéciale au personnage fabuleux de Corinne.
La maestria du roman tient dans sa (ses ?) fin extraordinaire qui nous laisse doublement pantois et doublement sous le charme.
Bref, j'ai adoré ! Je conseille sans réserve pour le sourire, la réflexion et le bluff!
Je remercie l'auteur de son envoi qui m'a permis le bonheur intense de sa lecture.
J'ai plongé dans l'univers enfumé de Louis Ferdinand, marchand de jouets, assis à la terrasse d'un café parisien un soir de novembre, qui fait le bilan de sa vie... un antihéros, un homme sans qualité.
J'ai apprécié le décalage permanent entre la narration, les dialogues et le discours indirect libre, ce jeu de dupes entre convenances sociales et réalités personnelles.
Un personnage qui a subi sa vie plus qu'il ne l'a régie, qui s'est laissé embarquer par des parents loufoques dans une jeunesse sans culture ni réflexion, fondée sur le sexe et l'argent, puis par des potes racistes et homophobes, faction skin head sans passé ni futur, et dans un mariage gâché par ses coups d'un soir. Donc, un looser qui a défaut d'avoir réussi sa vie voudrait réussir sa mort. Mais peut-on vraiment choisir ?
Le récit peut paraître décousu mais c'est un procédé maîtrisé par l'auteur qui épouse le fil chaotique et alcoolisé des pensées du protagoniste.
L'écriture est précise, poétique, recherchée sans être pompeuse. On sent chez M. Lechevallier une érudition littéraire inversement proportionnelle à la vacuité culturelle de son héros.
Un héros qui nous fait rire à ses dépens, nous hérisse, nous touche et nous promène d'une émotion à l'autre et nous presse à réfléchir à notre propre vie.
Mention spéciale au personnage fabuleux de Corinne.
La maestria du roman tient dans sa (ses ?) fin extraordinaire qui nous laisse doublement pantois et doublement sous le charme.
Bref, j'ai adoré ! Je conseille sans réserve pour le sourire, la réflexion et le bluff!
