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Critique de bookworm23
Il faut en avoir du courage pour écrire sa vie, son expérience et de dire la réalité telle quelle est, sans fioriture, sans masque, concernant celle des autistes profonds et de leur entourage.
Sophie Leclercq, l'auteur en est largement pourvue. Elle nous livre là un témoignage qui ne laisse pas le lecteur insensible. C'est l'écrit d'une soeur qui aime son frère Denis, autiste profond, tout en subissant cette maladie au quotidien. Elle raconte sans ménagement la culpabilisation que doit subir sa mère de la part du corps médical dans les années 60. Elle raconte aussi l'évolution de son frère au cours des années. Celui-ci devenant de plus en plus sujet à des crises, de plus en plus violentes. L'auteur raconte comment depuis la naissance de ce petit frère toute la fratrie est confrontée au désespoir des parents accaparés par cet enfant particulier. le texte est sans artifice et le lecteur se prend en pleine face les difficultés et les souffrances que cette soeur et cette famille ont malheureusement subit. Souffrance liée aux manques de moyens d'accompagnement de l'époque et au déficit de connaissance et de reconnaissance de cette maladie dans les années 60/70.
Ce livre est à mettre dans toutes les mains pour prolonger le combat de Sophie, de ses parents et de toute sa famille pour une reconnaissance de l'autisme profond par la société et par l'Etat, afin de favoriser la mise en place de structures spécialisées et adaptées pour ces malades.
Sophie Leclercq, l'auteur en est largement pourvue. Elle nous livre là un témoignage qui ne laisse pas le lecteur insensible. C'est l'écrit d'une soeur qui aime son frère Denis, autiste profond, tout en subissant cette maladie au quotidien. Elle raconte sans ménagement la culpabilisation que doit subir sa mère de la part du corps médical dans les années 60. Elle raconte aussi l'évolution de son frère au cours des années. Celui-ci devenant de plus en plus sujet à des crises, de plus en plus violentes. L'auteur raconte comment depuis la naissance de ce petit frère toute la fratrie est confrontée au désespoir des parents accaparés par cet enfant particulier. le texte est sans artifice et le lecteur se prend en pleine face les difficultés et les souffrances que cette soeur et cette famille ont malheureusement subit. Souffrance liée aux manques de moyens d'accompagnement de l'époque et au déficit de connaissance et de reconnaissance de cette maladie dans les années 60/70.
Ce livre est à mettre dans toutes les mains pour prolonger le combat de Sophie, de ses parents et de toute sa famille pour une reconnaissance de l'autisme profond par la société et par l'Etat, afin de favoriser la mise en place de structures spécialisées et adaptées pour ces malades.
