Il y a des auteurs qui arrivent à me transporter et à m'émouvoir alors qu'il ne se passe pourtant rien de spécial dans leur roman.
Et il y en a qui me font l'effet inverse. Qui usent et abusent d'évènements douloureux ("tiens, je vais faire mourir un gamin, avec ça je suis sûre d'émouvoir tous mes lecteurs !") mais dont la plume sonne tellement lourd et niais que ça ne réussit qu'à m'agacer. Comme les cuisiniers qui bourrent leurs plats d'édulcorants pour y donner du goût, plutôt que de simplement bien cuisiner avec des produits naturellement savoureux. Il ne suffit pas d'écrire 50 fois "elle est triste, elle pleure, que c'est dur, ouin ouin" pour me faire vibrer. Je préfère quand c'est exprimé de façon plus légère par des actions.
Juste avant le bonheur tombe malheureusement dans cette deuxième catégorie.
Commenter  J’apprécie         116