Ce roman est effectivement long, mais je ne me suis pas ennuyée.
L'écriture semble relater l'histoire de ces générations de coréens colonisés, sans témoigner d'émotions, selon certaines critiques.
Je crois qu'au contraire, la pudeur employée permet à chacun d'analyser et mesurer la douleur de chaque situation sans se laisser imposer une émotion ou un sentiment.
Et la misère est grande, comme une fatalité, la douleur d'être un coréen déraciné, humilié avec peu d'espoir d'un monde meilleur.
Si certains ont trouvé ce roman superficiel, personnellement, il m'a permis de saisir la complexité de leur histoire et de leur drame.
J'ai beaucoup aimé.
Commenter  J’apprécie         71