Citations sur Un endroit d'où partir, tome 2 : Une cuillère en bois (12)
Le pouvoir de changer appartenait à chacun, et l'on ne pouvait y forcer personne.
Certes c'était peut-être bien ça l'amour : prendre et accepter ce qui naissait de soi. Aimer et peindre étaient définitivement liés.
Si être mère pouvait causer bien des douleurs, il n'avait jusqu'alors pas vraiment envisagé que ne pas être mère pouvait être douloureux également.
Toucher et regarder sont deux façons très différentes d'appréhender les choses, même si, le plus couramment, ces deux perceptions sont liées et influent l'une sur l'autre.
Maintenant, c'étaient les chevaux qui lui enseignaient la patience, la douceur, l'écoute et la confiance.
Le bonheur n'était-il pas qu'une tournure d'esprit, que l'on pouvait finalement adopter quoi
qu'il arrive ?
Etait-il possible de devenir un être humain bon, sain, sans impact négatif sur l'existence des autres ?
Les femmes n'avaient pas l'air aussi tourmentées par leur organe génital.
Les gens têtus sont les plus difficiles à aider, quelle que soit l'amitié qu'on éprouve pour eux.
Se pouvait-il qu'un simple geste, une heure dans une vie, une décision prise un peu trop vite, pût ainsi mener toute une existence dans une impasse ? Et faire souffrir tant de personnes ?
Il était bien placé pour savoir que si l'on a trahi ou abandonné quelqu'un, cela ne se rachète en aucune façon. Cela dure forcément toute une vie, quoi que l'on fasse.