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Critique de sumitsuki
Sous-titré "Un atelier photo en Palestine", Askarkids est un concentré de justesse esthétique, émotionnelle et militante.
...Esthétique parce que, format à l'italienne, il est beau sans prendre la pose, suffisamment spontané pour évoquer l'enfance, l'instantanéité, la force de vie, et très réussi à mes yeux en tant que travail photographique, passeur de messages sur le fond et la forme indémêlables.
...Militant parce que, comme il est explicité, il s'agit dans cet ouvrage comme dans l'oeuvre du centre social de combattre pacifiquement, par l'accès à la culture - et à sa production, même amateure (justement-, même de récup (justement) et même venant d'un atelier d'enfants d'un camp de réfugiés (justement).
...Réussi également parce que c'est ce-regard-là, à hauteur d'enfant, à hauteur de vie quotidienne, qui me parle le plus et me semble tellement plus respectueux, plus efficace, plus humain tout simplement, que les images pleines de sang, insupportables, traumatisantes, nécessaires certes mais si dures. Ici, la guerre est partout mais de façon plus subtile. Et, ce n'est pas négligeable, cela permet de mettre le livre entre toutes les mains.
...Emotionnel car si cet ouvrage s'adresse à tous, et frappe par sa familiarité étrange, son quotidien si occupé, donc, et si occupé à vivre quand même, il me va droit au coeur par les souvenirs que cela fait remonter à la surface, de ce passage au camp d'Askar, de ces rencontres indélébiles, de l'accueil d'Amjad le grand, infatigable résistant, ne baissant ni les bras, toujours ouverts, ni l'humour.
...Important enfin, car il signe la suite du travail de François Legeait, et passe à la couleur, fort bienvenue et stimulante, après les portraits d'enfance en noir et blanc de son précédent livre, "Palestine 141". Et car à l'instar de la splendide photo de couverture, c'est un livre vivant, mouvant, debout.
Lien : http://www.editionsdejuillet..
...Esthétique parce que, format à l'italienne, il est beau sans prendre la pose, suffisamment spontané pour évoquer l'enfance, l'instantanéité, la force de vie, et très réussi à mes yeux en tant que travail photographique, passeur de messages sur le fond et la forme indémêlables.
...Militant parce que, comme il est explicité, il s'agit dans cet ouvrage comme dans l'oeuvre du centre social de combattre pacifiquement, par l'accès à la culture - et à sa production, même amateure (justement-, même de récup (justement) et même venant d'un atelier d'enfants d'un camp de réfugiés (justement).
...Réussi également parce que c'est ce-regard-là, à hauteur d'enfant, à hauteur de vie quotidienne, qui me parle le plus et me semble tellement plus respectueux, plus efficace, plus humain tout simplement, que les images pleines de sang, insupportables, traumatisantes, nécessaires certes mais si dures. Ici, la guerre est partout mais de façon plus subtile. Et, ce n'est pas négligeable, cela permet de mettre le livre entre toutes les mains.
...Emotionnel car si cet ouvrage s'adresse à tous, et frappe par sa familiarité étrange, son quotidien si occupé, donc, et si occupé à vivre quand même, il me va droit au coeur par les souvenirs que cela fait remonter à la surface, de ce passage au camp d'Askar, de ces rencontres indélébiles, de l'accueil d'Amjad le grand, infatigable résistant, ne baissant ni les bras, toujours ouverts, ni l'humour.
...Important enfin, car il signe la suite du travail de François Legeait, et passe à la couleur, fort bienvenue et stimulante, après les portraits d'enfance en noir et blanc de son précédent livre, "Palestine 141". Et car à l'instar de la splendide photo de couverture, c'est un livre vivant, mouvant, debout.
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