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Critique de amuri59
Deuxième ouvrage que je lis de cette auteure après « soleil de lune » Si la base est la même, à savoir un recueil de textes courts et de poésies, le contenu diffère en ce sens où « soleil » se veut uniquement positif y compris vis-à-vis de son lecteur.
Pour ne pas surprendre son liseur, Audrey explique en introduction sa maladie : la schizophrénie paranoïde et son combat contre celle-ci. A nouveau point de pathos, mais ici les fêlures sont plus présentes. Ce n'est pas une biographie mais parfois Audrey exprime le fait d'avoir dû faire face à ses démons et sa manière de lutter passe en partie par ses mots.
Souvent le côté sombre, caché, sournois, pernicieux domine dans cet opus. J'ai pris quelques respirations entre les écrits pour suivre les combats auxquels l'auteure nous conduit. Elle évoque sans détour les thèmes du suicide, du rejet, de l'automutilation et s'interroge sur le sens de la, de sa, vie.
Tout n'est pas noir, heureusement, on y retrouve aussi divers sentiments : l'amitié, l'amour d'une certaine façon. Cela permet à Audrey de tenir face aux différentes formes du mal qui la ronge et qui utilise tous ses sens pour tenter de s'immiscer.
L'auteure s'adresse moins directement à son lectorat que dans « soleil ». Autre particularité, on découvre quelques illustrations, de belle facture, parfaitement en lien avec le contexte.
Encore une fois, c'est une plongée dans un univers particulier qui doit se faire sans préjugés ni voyeurisme où Audrey Legrand nous propose une réflexion touchante sur une partie de la population que la société met trop souvent de côté.
Pour ne pas surprendre son liseur, Audrey explique en introduction sa maladie : la schizophrénie paranoïde et son combat contre celle-ci. A nouveau point de pathos, mais ici les fêlures sont plus présentes. Ce n'est pas une biographie mais parfois Audrey exprime le fait d'avoir dû faire face à ses démons et sa manière de lutter passe en partie par ses mots.
Souvent le côté sombre, caché, sournois, pernicieux domine dans cet opus. J'ai pris quelques respirations entre les écrits pour suivre les combats auxquels l'auteure nous conduit. Elle évoque sans détour les thèmes du suicide, du rejet, de l'automutilation et s'interroge sur le sens de la, de sa, vie.
Tout n'est pas noir, heureusement, on y retrouve aussi divers sentiments : l'amitié, l'amour d'une certaine façon. Cela permet à Audrey de tenir face aux différentes formes du mal qui la ronge et qui utilise tous ses sens pour tenter de s'immiscer.
L'auteure s'adresse moins directement à son lectorat que dans « soleil ». Autre particularité, on découvre quelques illustrations, de belle facture, parfaitement en lien avec le contexte.
Encore une fois, c'est une plongée dans un univers particulier qui doit se faire sans préjugés ni voyeurisme où Audrey Legrand nous propose une réflexion touchante sur une partie de la population que la société met trop souvent de côté.
