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Critique de lagi
Beaucoup d'humour, de poésie dans le rêve de l'okapi qui nous croque les tranches de vie d'un village et de ses habitants à travers les yeux de Luise. On la rencontre petite fille faisant les 400 coups avec son ami Martin. Puis jeune fille découvrant les tourments de l'amour. Autour d'elle, gravitent toute une galerie de personnages haut en couleur. En lisant ce roman, vous pourrez ainsi faire connaissance avec la grand-mère Selma dont les rêves d'okapi prédisent la mort prochaine de quelqu'un dans les 24h, ou encore avec l'opticien qui écrit à Selma des débuts de lettres d'amour sans oser lui transmettre. Il y a aussi le chien Alaska, Elsbeth qui fabrique des grigis et autres philtres d'amour, Marlies l'éternelle insatisfaite qui se nourrit de petit pois et bien d'autres encore.
J'ai apprécié la fantaisie des personnages et la simplicité de l'intrigue, la façon imagée de l'auteur d'évoquer le quotidien en y ajoutant une touche de magie et de poésie, sans toutefois décoller de la réalité. Ce roman m'a rappelé le réalisme fantastique de Garcia Marques, ou les romans d'Ava Olafsdottir.
Par petites touches, Marianna Leky nous retrace le temps qui passe, les relations qui évoluent.
S'il est question pas mal de mort dans ce roman, il y est aussi question beaucoup d'amour. le roman nous offre en faite plusieurs variations sur le thème de l'amour : l'amour platonique, l'amour à distance, les relations épistolaires, les peines de coeur, la perte d'un être chère.
Je finirais avec ce passage que j'ai bien aimé :
« Avec l'amour, on pouvait faire tout un tas de choses. On pouvait le cacher plus ou moins bien, le traîner derrière soi, le soulever, le porter aux quatre coins du monde, ou le glisser dans une composition florale, on pouvait le mettre en terre et l'envoyer au ciel. Et l'amour se laissait toujours faire, patient et flexible. Mais on ne pouvait pas le changer. »
En résumé, je dirais que c'est un chouette roman, à l'image de l'okapi, cet animal bigarré, mélange de zèbre et de girafe. Un roman singulier, surprenant, fantasque.
J'ai apprécié la fantaisie des personnages et la simplicité de l'intrigue, la façon imagée de l'auteur d'évoquer le quotidien en y ajoutant une touche de magie et de poésie, sans toutefois décoller de la réalité. Ce roman m'a rappelé le réalisme fantastique de Garcia Marques, ou les romans d'Ava Olafsdottir.
Par petites touches, Marianna Leky nous retrace le temps qui passe, les relations qui évoluent.
S'il est question pas mal de mort dans ce roman, il y est aussi question beaucoup d'amour. le roman nous offre en faite plusieurs variations sur le thème de l'amour : l'amour platonique, l'amour à distance, les relations épistolaires, les peines de coeur, la perte d'un être chère.
Je finirais avec ce passage que j'ai bien aimé :
« Avec l'amour, on pouvait faire tout un tas de choses. On pouvait le cacher plus ou moins bien, le traîner derrière soi, le soulever, le porter aux quatre coins du monde, ou le glisser dans une composition florale, on pouvait le mettre en terre et l'envoyer au ciel. Et l'amour se laissait toujours faire, patient et flexible. Mais on ne pouvait pas le changer. »
En résumé, je dirais que c'est un chouette roman, à l'image de l'okapi, cet animal bigarré, mélange de zèbre et de girafe. Un roman singulier, surprenant, fantasque.
