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Critique de marina53


1918, les derniers jours de la guerre. Des deux côtés, l'on attend l'armistice. Pourtant, le lieutenant Pradelle envoie deux de ses soldats, Grisonnier et Thérieux, voir ce qui se passe chez les boches. Ils n'ont d'autre choix que d'exécuter les ordres. Des tirs se font entendre pendant la nuit, chacun croyant que l'ennemi les a descendus. A l'aube, les hommes restés dans les tranchées attaquent. Parmi eux, Édouard Péricourt et Albert Maillard. Ce dernier tombe sur les corps de ses deux compagnons et remarque qu'on leur a tiré dans le dos. Pradelle voulait visiblement leur donner une petite leçon. De peur d'être dénoncé, il envoie Maillard dans un trou, qui se retrouve alors enterré vivant. Il est sauvé in extremis par Péricourt qui parvient à le sortir de là mais qui, malheureusement, se prend un éclat d'obus sur le bas du visage.
Dans un hôpital de campagne, Maillard se retrouve avec Péricourt à ses côtés, ce dernier souffrant le martyre à cause de ses blessures. Le général, pensant que Maillard s'était caché volontairement pour fuir l'ennemi, le convoque. La guerre étant finie, ce dernier évite le peloton d'exécution mais doit quitter l'armée. Péricourt, quand il découvre son visage si abimé, supplie Maillard de ne pas le ramener chez lui...

Pierre Lemaitre transpose ici son propre roman "Au revoir là-haut" et s'entoure de Christian De Metter, déjà habitué aux adaptations. L'on retrouve ainsi ces deux compagnons d'arme, Péricourt, devenu Larivière, et Maillard qui doivent retrouver un semblant de vie après toutes les horreurs de la guerre, une place dans une société qui tente d'oublier l'horreur. L'un, défiguré, qui s'est inventé une nouvelle identité, semble prendre la vie comme elle vient tandis que l'autre est plus renfermé. Deux caractères différents qui pourtant vont s'allier dans une drôle d'escroquerie. Cet album ne souffre d'aucun temps mort, Lemaitre ne nous proposant que peu de textes, faisant confiance à De Metter pour mettre en lumière les sentiments et les ambiances grâce à son trait enlevé, ses couleurs tantôt sombres tantôt plus lumineuses.
Plus qu'à attendre la version sur grand écran...

Au revoir là-haut, 2ième du nom...
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