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Critique de Totophe17


Épisode 2 des enquêtes de la Brigade Verhoeven. Camille, son commandant, est en vacances avec Irène qui porte leur premier enfant. Son supérieur lui demande de revenir pour intervenir sur un meurtre particulièrement atroce et gore.

Une fois de plus Camille Verhoeven va mobiliser sa perspicacité et agir avec sagacité. Ce meurtre l'interpelle dans sa "mise en scène". Quelque chose le dérange, l'interpelle mais quoi ? de plus, il semblerait qu'un autre meurtre commis deux ans plutôt présente des similitudes quant à la signature. Camille Verhoeven est accaparé par cette recherche mais Irène le supporte et le soutient. Camille finit par trouver : le meurtre a été mis en scène comme celui présenté dans le "Dahlia noir". Il mobilise les compétences de la brigade pour chercher dans cette direction. Les membres de la brigade vont recenser d'autres meurtres et vont devoir faire des recherches littéraires. Ils vont être aider par un libraire inspiré spécialisé dans la lecture de roman policier ce qui va intriguer Camille. Nos enquêteurs ont affaire à un sérial killer qui sévit depuis plusieurs années. Mais là, il a pris pour cible Camille Verhoeven pour aller au bout de son délire criminel, mais Camille ne le sait pas encore.

Les auteurs s'attardent un peu plus que les autres membres de la brigade que dans le tome 1 ("Rosie") : on découvre certaines facettes de Louis et Armand mais aussi de Jean-Claude, dernier à avoir rejoint le groupe. Il est toujours évoqué la relation de Camille Verhoeven à sa mère, à son père, son rapport au passé. Camille est attaché à l'atelier de sa mère mais aussi d'une certaine manière aux toiles de celle-ci. Il est pris par son enquête et n'accorde pas assez de temps à Irène mais il est secondé par certains membres de la brigade, très attachés à leur commandant et sa femme.

Les auteurs nous entrainent dans une course effrénée contre l'horreur et la démence d'un tueur. La brigade arrivera t'elle a déjoué ses plans machiavéliques ? le graphisme de Corboz est toujours aussi réaliste et évolue au fil de l'intrigue et de la montée en puissance de l'horreur et de course contre la mort de Camille Verhoeven. Corboz arrive à faire passer cette horreur par les expressions des visages. Il choisit aussi un trait moins abouti pour représenter la course contre le temps, contre la mort, comme une photo légèrement floue à cause de la vitesse d'obturation. Corboz arrive à suggérer l'horreur sans donner trop de détails si ce n'est sur le visage et le corps de Camille.

C'est vraiment une BD prenante, qui donne envie de lire le roman de Pierre Lemaitre mais surtout de lire la suite et de voir comment Camille se relèvera ainsi que sa brigade.
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