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Critique de neutrinou
"l'imprimante se met à crépiter" (comme les imprimantes à aiguilles des années 80 ?)
"des bénéfices occultes capables de rembourser deux fois la dette de l'Afrique"
Les poncifs concernant les grandes entreprises. Pas la moindre vision de la big picture, des implications réciproques, de notre responsabilité de consommateurs qui se croient indociles et éclairés.
"ses doigts courent sur le clavier"
(sur l'écran :) "D'un clic, les poissons cèdent de nouveau la place [...]
La naïveté totale relative à l'informatique (quand on parle de quelque chose, on s'informe avant un minimum).
Les contenus politiques dont je n'ai rien à faire s'ils ne sont pas originaux et n'éclairent pas la réalité d'un jour nouveau.
Les mots sont employés n'importe comment ("la pègre de l'aube"... le mot pègre n'apporte rien, mais on comprend que l'auteur l'a mis pour faire joli).
Le style lâche, mou (cèdent DE NOUVEAU la place)
Les grandes phrases creuses : "le Net (pourquoi une majuscule ? Encore cette ignorance de l'informatique) doit ressembler à l'inconscient des sociétés occidentales". Pourquoi inconscient ? Qu'est-ce que cela peut bien vouloir dire ? Si on essaye de décortiquer, c'est le vide.
Bref, ce livre est médiocre. D'abord parce que le style est bâclé. Ensuite parce que l'auteur nous fait part de ses opinions sans les rendre intéressantes - elles ressemblent plus à des a priori. On est dans une insinuation moralisante permanente, des bons sentiments, un crypto-consensus, des caricatures.
Qu'on n'en infère pas que je porte un jugement négatif parce que je n'ai pas les mêmes opinions que l'auteur. Nos opinions convergent sans doute et je suis le premier à condamner les excès capitalistiques, les ridicules prétentieux des cadres, les modes grotesques du management (déjà, ce mot...) Non, mon jugement est négatif parce que ce livre n'est pas de la littérature. J'en suis page 40 et je pense que je vais m'en tenir là.
"des bénéfices occultes capables de rembourser deux fois la dette de l'Afrique"
Les poncifs concernant les grandes entreprises. Pas la moindre vision de la big picture, des implications réciproques, de notre responsabilité de consommateurs qui se croient indociles et éclairés.
"ses doigts courent sur le clavier"
(sur l'écran :) "D'un clic, les poissons cèdent de nouveau la place [...]
La naïveté totale relative à l'informatique (quand on parle de quelque chose, on s'informe avant un minimum).
Les contenus politiques dont je n'ai rien à faire s'ils ne sont pas originaux et n'éclairent pas la réalité d'un jour nouveau.
Les mots sont employés n'importe comment ("la pègre de l'aube"... le mot pègre n'apporte rien, mais on comprend que l'auteur l'a mis pour faire joli).
Le style lâche, mou (cèdent DE NOUVEAU la place)
Les grandes phrases creuses : "le Net (pourquoi une majuscule ? Encore cette ignorance de l'informatique) doit ressembler à l'inconscient des sociétés occidentales". Pourquoi inconscient ? Qu'est-ce que cela peut bien vouloir dire ? Si on essaye de décortiquer, c'est le vide.
Bref, ce livre est médiocre. D'abord parce que le style est bâclé. Ensuite parce que l'auteur nous fait part de ses opinions sans les rendre intéressantes - elles ressemblent plus à des a priori. On est dans une insinuation moralisante permanente, des bons sentiments, un crypto-consensus, des caricatures.
Qu'on n'en infère pas que je porte un jugement négatif parce que je n'ai pas les mêmes opinions que l'auteur. Nos opinions convergent sans doute et je suis le premier à condamner les excès capitalistiques, les ridicules prétentieux des cadres, les modes grotesques du management (déjà, ce mot...) Non, mon jugement est négatif parce que ce livre n'est pas de la littérature. J'en suis page 40 et je pense que je vais m'en tenir là.
