AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Ziliz


Sarah a onze ans, une "blessure" nouvelle l'empêche de travailler, lui coupe l'appétit, la pousse à couper en brosse ses jolis cheveux. Elle erre le long du canal, et invoque la mémoire de sa grand-mère décédée... Si ces comportements ne semblent pas inquiéter ses parents, ils éveillent en revanche la curiosité de son institutrice et ravivent en elle une douleur secrète "jamais cicatrisée".
Un roman absolument poignant, qui coupe le souffle, qui donne la chair de poule.

- - - ! ! ! Et là, ATTENTION, je dévoile l'histoire : vous l'aurez peut-être deviné, il est question de péd*philie, du pouvoir des adultes sur les enfants, et du sentiment de culpabilité de la victime. Un "gentil" professeur enveloppe Sarah de la douceur qu'elle ne trouve pas à la maison, l'enfant va se retrouver piégée par cette tendresse et donc finir par se persuader que tout est de sa faute... L'institutrice aura de jolies paroles à vocation libératrice : "A aucun moment tu ne lui as donné ton corps. A aucun moment. Il te l'a volé, Sarah. Il te l'a volé." (p.77)

On peut faire lire cet ouvrage dès douze ans, pour (ré)ouvrir le dialogue sur la question, et particulièrement aux garçons avec cette petite intention supplémentaire : montrer les dangers du "pouvoir" dont la nature a doté les hommes.

Commenter  J’apprécie          120



Ont apprécié cette critique (8)voir plus




{* *}