Innombrables sont les histoires qui ont été écrites sur le thème de
Don Juan. Romans, pièces de théâtre, opéras... Mais cette version-là m'a paru l'une des plus originale et des plus intéressante.
C'est un peu l'exact opposée de celui de lord Byron : ici
Don Juan est vieux, fatigué, usé. Il séduit encore, par habitude, corrompt les autres, par jeux. Il regrette parfois ses actions quand les conséquences vont trop loin. Plus que tout, il est inquiet de sentir s'émousser en lui le désir et la soif de vivre. le
Don Juan de Mozart est amoureux de toutes les femmes ; celui-ci d'aucune, et va de l'une à l'autre sans trouver ce qu'il cherche.
La fin ne fait pas intervenir d'élément fantastique, et m'a également surpris par son originalité : alors qu'il dine dans une auberge, l'un de ses anciens rivaux parait, accompagné de dizaines d'enfants. Tous ceux que
Don Juan a semé derrière lui...
Une pièce assez oubliée qui porte un regard intéressant sur un thème classique.
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