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Critique de Arthur409


J'ai lu ce livre suite à sa sélection par la médiathèque de mon village, dans le cadre de son « Prix Polar 2018 ».
Le récit débute par la découverte d'un cadavre dans le Rhône, en pleine ville de Lyon. Il ne porte aucun signe permettant de l'identifier, mais bientôt, grâce à la collaboration d'Interpol, il se révèle être celui d'Ugo Biondelli, héritier d'une riche famille italienne qui a fait fortune dans le cuir.
Petit détail gênant : Ugo Biondelli a disparu vingt ans plus tôt, à l'âge de vingt-cinq ans, et le corps repêché, très bien conservé, semble toujours avoir le même âge…
La jeune capitaine de police Léa Ribaucourt, en charge de l'enquête, rencontre plusieurs personnages liés à la vie de Biondelli, aussi bien à Lyon qu'en Italie. Elle se rend très vite compte que beaucoup de protagonistes lui mentent, ou du moins cachent une partie de la vérité. Alors qu'elle commence à entrevoir la solution de l'énigme, les événements se précipitent brutalement, pour une conclusion spectaculaire. N'en disons pas plus sur l'intrigue, afin de laisser le lecteur la découvrir.

Ce livre a été écrit par un commissaire de police, et sa connaissance du métier transparaît d'une part dans la description des méthodes et des procédures, mais aussi dans le récit des contacts avec les personnes interrogées dans le cadre de l'enquête : l'aspect psychologique, primordial pour un enquêteur, est à mon avis bien restitué.
L'intrigue par elle-même est assez classique, avec peut-être le recours à certaines « ficelles » qui me semblent un peu usées : . le style est bon, le livre se lit facilement, le découpage en chapitres bien adapté.
Le personnage de Léa Ribaucourt est attachant, son compagnon Aurel est pour moi un peu trop effacé, parfois à la limite de la mièvrerie.
Le cadre du récit a été pour moi un apport positif, puisque j'ai vécu quelques années à Lyon, et en particulier dans la rue Marius Berliet où est actuellement situé l'hôtel de police (HP dans le texte – mais il n'existait pas à l'époque). Il est toujours plus facile d'imaginer une action dans un décor que l'on connait. Par contre, pour un lecteur non lyonnais, l'énumération des villages où se déroule la poursuite finale, au nord de Lyon, pourrait devenir fastidieuse…
En définitive on a ici un polar bien documenté, parfois à la limite du « polar régional », très classique dans son intrigue. Il lui manque une petite touche d'originalité, ce qui fait que je ne le classerai pas premier dans mon choix pour notre « Prix Polar 2018 »… mais si l'occasion se présente, je lirai avec intérêt un autre roman d'Alfred Lenglet.
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