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Critique de jeandubus
La promesse de l'ange
Des érudits en théologie et en archéologie ne font pas de bons romanciers. La connaissance ou le savoir ne sont pas liés à l'intuition. L'histoire ne sait que tenter d' « expliquer ». L'architecture devance l'histoire au point qu'historiens et archéologues sont conduits à détruire pour « comprendre ».
Une bonne intrigue et un parti pris provocateur ne font pas non plus un roman. Pour cela il faut un style et une inspiration.
Tout ce qui manque à ce roman, primé, qui enfile les perles et les enflures. Ecrit à quatre mains, on aurait espéré un contrôle des unes sur les autres. Mais non, en fait, la complaisance mutuelle des deux auteurs fait office de contrat littéraire. On s'ennuie donc très fort lorsque chacun dans son domaine s'étale dans l'expression figée de son savoir encyclopédique.
Par décence on ne fera aucunes citations tellement le propos est grotesque voire amphigourique.
600 pages pesantes et exaltées avec en plus un personnage central particulièrement agaçant, solipsiste, involontairement cynique et sciemment borné.
Et pourtant le mont saint Michel est une figure tellement passionnante…
Les auteurs centrés sur eux-mêmes en oublient qu'on pourrait les lire. Dommage.
Des érudits en théologie et en archéologie ne font pas de bons romanciers. La connaissance ou le savoir ne sont pas liés à l'intuition. L'histoire ne sait que tenter d' « expliquer ». L'architecture devance l'histoire au point qu'historiens et archéologues sont conduits à détruire pour « comprendre ».
Une bonne intrigue et un parti pris provocateur ne font pas non plus un roman. Pour cela il faut un style et une inspiration.
Tout ce qui manque à ce roman, primé, qui enfile les perles et les enflures. Ecrit à quatre mains, on aurait espéré un contrôle des unes sur les autres. Mais non, en fait, la complaisance mutuelle des deux auteurs fait office de contrat littéraire. On s'ennuie donc très fort lorsque chacun dans son domaine s'étale dans l'expression figée de son savoir encyclopédique.
Par décence on ne fera aucunes citations tellement le propos est grotesque voire amphigourique.
600 pages pesantes et exaltées avec en plus un personnage central particulièrement agaçant, solipsiste, involontairement cynique et sciemment borné.
Et pourtant le mont saint Michel est une figure tellement passionnante…
Les auteurs centrés sur eux-mêmes en oublient qu'on pourrait les lire. Dommage.
