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Critique de JML38


Sixième épisode des enquêtes De Voltaire et, autant le dire tout de suite, pas le meilleur roman de la série pour moi. Après un prologue qui annonce pourtant une bonne intrigue policière avec un décès qui, n'ayant pour reprendre l'expression de la police « pas de sens », incite René Hérault à penser à « quelqu'un de spécialisé dans les questions qui n'ont pas de sens » pour traiter l'affaire, avec la perspective pour le policier d'une saison « froide, pénible, urticante... et voltairienne ».

On retrouve le philosophe dans son exil doré de Cirey, où il a entrepris de transformer la propriété des Du Châtelet, au point qu'Émilie peine à la reconnaître lorsqu'elle vient rejoindre son bon ami. Comme dans de précédents opus, l'écrivain est la victime d'attentats à l'encontre de sa précieuse personne, sauvé une première fois par Esmond Hyde, Baronet of Jek'Hill, puis par le botaniste Buffon. D'avis que, tant qu'à être tué autant que ce soit à Paris, Voltaire décide de rejoindre la capitale avec la marquise et l'abbé Linant.

S'ensuivent des péripéties que j'ai trouvées un peu confuses, dans lesquelles Voltaire, Émilie , et un nouveau venu en la personne d'Armand le fils aîné de la famille Arouet, tentent de démêler un imbroglio de meurtres avec des rumeurs de peste à la clé.

La ressemblance des deux frères – physique uniquement – permet à l'un de se faire passer pour l'autre et réciproquement, ce qui donne au récit le côté vaudevillesque assumé par l'auteur, à travers des situations cocasses au vu du peu d'estime que se portent les deux hommes.

Les répliques sont toujours savoureuses, les trouvailles humoristiques nombreuses, mais l'ensemble souffre à mon avis de la dispersion d'une intrigue peu compréhensible et de la multiplicité de personnages secondaires pas tous indispensables. le dénouement n'étant pas non plus transcendant, mon impression reste dons un peu mitigée par rapport au reste de la série.

Pour toutefois terminer sur une des bonnes idées dont l'auteur parsème ses récits, à Émilie qui s'étonne que Voltaire s'enferme pour prendre son bain de peur d'y être poignardé, celui-ci répond « Vous verrez qu'un jour cela arrivera à quelqu'un ».
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