Les dernières reines

Dans une société climatiquement déréglée, dont la biodiversité est atteinte, la production et l'accès aux ressources alimentaires est contrôlée. La pollinisation assurée par drone a pour corolaire l'éradication des abeilles. Un jour, la fille du président d'un grand groupe industriel qui oeuvre pour ce modèle de société, rapporte à la maison un pot de miel. Compte tenu des réactions soudaines et étonnantes que cela provoque elle va chercher à comprendre ce qui est en jeu et modifier son regard sur ce qui l'entoure.
Evidemment ce qui nous touche dans ce roman c'est le rappel de la réalité et des alertes qui nous sont faites par les rapports du GIEC et sur l'urgence d'agir. le monde tel qu'il est décrit exacerbe les premiers effets que nous ressentons : augmentation des températures, disparition des insectes entre autres choses.
On découvre avec satisfaction qu'une forme de résistance, voire de rébellion est possible mais au risque de mettre en jeu la vie de ceux et celles qui l'exercent. J'ai aimé que ici cette forme de résistance s'exerce à travers la protection du vivant, l'agriculture, la culture de ce qui nourrit l'humanité...
La fin reste ouverte et on ne sait pas vraiment si l'après dystopie sera une dystopie ou un monde meilleur.
La professeuse documentaliste de cdicollegeguisthau