Les dernières reines

Livre reçu dans le cadre de la dernière masse critique : un grand merci au Muscadier et à Babélio !
Je l'avoue je l'ai choisi ce livre pour sa jolie couverture : l'Afrique en mode alvéole de miel, les petites abeilles.... J'anticipais un livre écolo (ça c'est bon) par contre je n'ai pas anticipé la dystopie. Contrairement à ma fille aînée, je ne lis pas de dystopie. Ou très rarement. Pas dans mes habitudes de lectrice. C'est l'occasion !
Au final ce roman m'a prouvé que c'était sans doute un très bon moyen de faire prendre conscience de la fragilité de notre environnement.
Le tout autour d'une jeune fille très privilégiée qui découvre la "vraie" vie en même que la crise d'ado.
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J'ai aimé mais sans plus. Je n'arrive pas à identifier pourquoi je n'ai pas été plus emballée... Moi j'avoue que Piosanto pour Monsanto, Donald Prunt pour Donald Trump, c'est pas trop ma tasse de thé...
En fait j'aurais sans doute aimé connaître davantage la vie dans les villages "illégaux" (plutôt que la riche vie de la donzelle). Et surtout la fin m'a déroutée. Je m'attendais à autre chose, plus réaliste sans doute. Cette fin m'a surprise (et sans doute un peu déçue) : est-ce un moyen de symboliser la revanche de la nature ? Je reste perplexe....
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En conclusion : plutôt bien mais les dystopies c'est décidément pas trop mon truc....

Sunee vit quelque part en Afrique dans les années 2050. Son père, riche industriel, domine le monde en produisant les complexes phytosanitaires dont a besoin l'agriculture intensive. Pas une parcelle de terre n'échappe à la domination de ses grands groupes industriels. Pas une parcelle sauf peut-être ces quelques coins cachés au coeur de la forêt, là où certains essaient de recréer et maintenir des écosystèmes respectueux de la vie.
Sunee, dont l'avenir est tout tracé dans sa prison dorée, en présence de gens de maison avec lesquels elle partage plus de temps qu'avec ses propres parents, est aussi une adolescente qui se rebelle. Elle a besoin de découvrir par elle-même la face cachée du décor idyllique que lui dépeint sa famille.

De rencontres en recherches personnelles, une autre face de l'Afrique s'impose à elle : celle de la corruption, des groupes d'influence, de la mainmise de l'économie et de l'occident, de la brutalité de l'armée. Elle découvre aussi la force d'une jeunesse : la jeunesse africaine, la jeunesse mondiale, la jeunesse activiste qui milite et lutte contre la désinformation parfois au péril de sa propre vie.

L'anthropocène et les conséquences de l'activité des hommes servent de fil conducteur à ce roman militant qui nous donne un portrait sombre de l'état de notre planète dans les années à venir. C'est aussi le cri de révolte et d'espoir d'une jeunesse qui aspire à mener son existence selon d'autres valeurs.

Un très beau roman engagé et très sensible, pour les adolescents et pour les moins jeunes aussi. de la littérature de jeunesse qui séduit aussi les parents. Un régal !

L'adolescence engagée

La collection Rester vivant des éditions le Muscadier a pour ambition d'affuter l'esprit critique des adolescents, de les pousser à réfléchir au monde qui les entoure et ici, avec Les dernières reines, il est question d'écologie, un sujet qui me tient particulièrement à coeur.

2049 quelque part en Afrique. Sunee est une jeune fille issue d'une famille aisée. Son père, Donald Prunt, est à la tête de la filiale africaine d'une multinationale d'agroalimentaire.
Le réchauffement climatique a atteint des sommets, la forêt a été décimée, la technologie a pris le pas sur la nature et la fracture sociale s'est encore creusée.
Sunee vit dans sa bulle dorée jusqu'à une visite sur un marché où elle achète un petit pot de miel.
Cet or liquide va lui faire ouvrir les yeux sur le monde qui l'entoure autant que sur sa famille...

Les clins d'oeil (nom du père, nom de la multinationale, entre autres) au monde actuel m'ont fait sourire. Au final, cette histoire aurait pu se tenir dans un futur beaucoup plus proche.
En 2050 il fera déjà 50° à Paris (55° lors d'épisodes caniculaires), en 2049 l'Afrique ne sera probablement plus habitable.

Cependant l'histoire garde son intérêt : faire réfléchir les adolescents au monde qu'ils veulent pour demain.
Le profit, le confort ou la planète ? Car il n'y a pas d'autre choix.
Sans employer le ton moralisateur que pourrait avoir ce genre de roman, l'histoire de Sunee propose aux lecteurs de se poser les bonnes questions, de prendre conscience de ce que pourrait être demain et qu'ils peuvent, malgré leur âge, faire bouger les choses.

Le roman se lit rapidement, on se laisse entraîner par les péripéties de ces adolescents (même si je n'ai pas été convaincue par certains dialogues) et les jeunes lecteurs se reconnaîtront dans cette rébellion nécessaire.

Un roman engagé qui séduira les jeunes et les moins jeunes lecteurs.
Lien : https://demoisellesdechatill..

Dans une société climatiquement déréglée, dont la biodiversité est atteinte, la production et l'accès aux ressources alimentaires est contrôlée. La pollinisation assurée par drone a pour corolaire l'éradication des abeilles. Un jour, la fille du président d'un grand groupe industriel qui oeuvre pour ce modèle de société, rapporte à la maison un pot de miel. Compte tenu des réactions soudaines et étonnantes que cela provoque elle va chercher à comprendre ce qui est en jeu et modifier son regard sur ce qui l'entoure.
Evidemment ce qui nous touche dans ce roman c'est le rappel de la réalité et des alertes qui nous sont faites par les rapports du GIEC et sur l'urgence d'agir. le monde tel qu'il est décrit exacerbe les premiers effets que nous ressentons : augmentation des températures, disparition des insectes entre autres choses.
On découvre avec satisfaction qu'une forme de résistance, voire de rébellion est possible mais au risque de mettre en jeu la vie de ceux et celles qui l'exercent. J'ai aimé que ici cette forme de résistance s'exerce à travers la protection du vivant, l'agriculture, la culture de ce qui nourrit l'humanité...
La fin reste ouverte et on ne sait pas vraiment si l'après dystopie sera une dystopie ou un monde meilleur.
La professeuse documentaliste de cdicollegeguisthau

Rébellion…

Ma Chère Lectrice, Mon Cher Lecteur, je vous embarque dans un sacré roman ! Un monde futur qui pourrait bien nous arriver, des jeunes avec des rêves plein la tête, une multinationale bien à son aise… Bref, ce roman de la collection Rester Vivant frappe fort, une fois de plus. Merci à toute l'équipe des éditions le Muscadier pour leur confiance.

Sunee vit quelque part au coeur de l'Afrique. Nous sommes en 2049 et le climat est de plus en plus aride, chaud et sec. Son père, président d'un grand groupe agroalimentaire, qui contrôle toute la chaîne de la terre à la bouche. Sunee a été élevée dans un environnement paisible, loin des famines, des maladies et autres dégâts. Mais voilà, elle grandit et se rend compte de certaines choses...
Alors lorsqu'elle se pointe sur le marché et achète un pot de miel, elle ouvre la boite de pandore...

Les Loulous, Christophe Léon et Patricia Vigier nous entraînent dans un roman futuriste noir. Qui nous pend au nez cela dit ! Ils nous font réagir et réfléchir ! Si nous ne réagissons pas maintenant, nous courons à la catastrophe. Nous le savons. Mais que fait-on ? Eh bien nous en faisons des choses et certains personnages dans cette histoire, en font aussi !

Une petite communauté des montagnes, a trouvé le moyen d'être autosuffisant et de faire de la culture éco-responsable. Dans ce livre, deux grands mondes. Ceux de la culture intensive et ceux de la culture raisonnée. Ceux de la vie à outrance et ceux de la vie raisonnable.

C'est un livre choc, un livre coup de poing ! On le sait bien, rien n'est tout noir ou tout blanc, mais ce livre dénonce les travers de notre société et nous amène à réfléchir sur ce que pourrait être demain si nous ne faisons pas attention.

Les personnages sont charismatiques, attachants, touchants et détestables ! Les plumes sont envoûtantes et on se laisse embarquer sur une autre décennie.
Une fois de plus, je me suis laissé embarquer dans cette histoire. Une fois de plus la ligne éditoriale de Rester vivant est respectée. Les jeunes ont le pouvoir de voir. le besoin d'ouvrir leur esprit et nous avons tous cette possibilité de faire mieux. Même le Bibou 😉

Ma Chère Lectrice, Mon Cher Lecteur, je vous recommande « Les dernières reines » de Christophe Léon et Patricia Vigier. Deux grands mondes s'affrontent. Deux modes de vie. Jusqu'où irons-nous ? La consommation ou le raisonnable, telle est la question ? Mais qu'est-il raisonnable de faire ? Alors ça vous tente ?

Lien : https://linstantdeslecteurs...

Sunee mène une vie dorée. Nous sommes en Afrique en 2049. Elle va acheter au marché un produit rare, disparu : du miel. Son père, riche entrepreneur, à la tête d'un empire qui domine le monde, se lance à la poursuite de cet or jaune. Sunee ouvre alors les yeux sur une réalité écologique épouvantable.

Les auteurs tracent ainsi le portrait de deux jeunesses : une passive, qui regarde d'un oeil ce qui se passe sans s'étonner et chercher à comprendre et une autre plus réactive, qui rejette la sur consommation, la recherche du gain, de la productivité à n'importe quel prix. Elle aspire à revenir à une société plus naturelle, moins trafiquée.

Et si un jour les abeilles disparaissaient ? Et si tout était sous contrôle et aux mains de dirigeants avides de pouvoir et d'argent ? Un récit court de science fiction qui sonne juste et résonne fort.
Lien : http://lespapotisdesophie.ha..

Un roman d'anticipation sur la suprématie des multinationales, le dérèglement climatique. Les abeilles sont toujours là comme un espoir d'un possible dans un univers corrompu. Les auteurs font franchement référence au monde actuel et aux personnages emblématiques de cette lutte contre la surconsommation et la dégradation de l'environnement. Des réflexions intéressantes mais une fin abrupte, ouverte qui rend perplexe. Pas assez creusé à mon avis.

Sunee est la fille de Donald Prunt (tiens , ce nom me rappelle quelqu'un...) un surpuissant dirigeant d'une multinationale spécialisée dans les technologies agroalimentaires. Ils vivent en Afrique dans un monde où la nature est réduite à peau de chagrin et où toutes les récoltes sont encadrées et gérées par l'entreprise de M.Prunt.
Au marché, un jour, Sunee achète un pot de liquide jaune et ambré qui semble être un produit illégal et cet acte précipite de nombreux évènements...

Le roman aborde frontalement des préoccupations actuelles et par le biais de la science fiction on réalise encore plus l'urgence de la situation écologique.
Si le propos est très pédagogique avec des personnages qui incarnent chacun un point de vue différent, l'intrigue reste un peu superficielle à mon sens, peut-être parce que le roman est très court ? J'ai eu l'impression de voir des personnages trop caricaturaux.
Cela dit, c'est une lecture qui a le mérite de soulever les problèmes, de les mettre en perspective et elle pourra sans doute capter l'attention de jeunes lecteurs.

Une dystopie sympa, intéressante et fluide à lire qui interroge sur des sujets d'actualité avec intelligence et finesse.

L'écriture est fluide à lire et s'adapte au jeune public mais est aussi agréable pour les adultes.

Le seul bémol de ce livre pour ma part, c'est que je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages… J'ai gardé une certaine distance et n'ai pas ressenti d'émotion autour que la claque écologique. Mais peut-être est-ce le but rechercher par l'auteur: l'écologie au dessus de l'humain? La santé de la terre en priorité du livre?

La fin ouverte m'a à la fois plu et déplu… Il aurait été dur de faire une fin fermée de qualité sans faire le double de volume ou un second tome. Mais forcément, une fin ouverte laisse sur sa faim!

Un roman qui permet une belle prise de conscience sur la fragilité de l'environnement. Mais cette fin m'a dérouté je m'attendais à quelque chose de plus réel, accessible. Ce parallèle entre la prise de conscience de l'adolescente privilégiée sur la vraie vie et sa crise d'adolescente rend le message plus fort et compréhensible pour tous, surtout les jeunes qui demain seront nos acteurs principaux.

Je n'ai pas été adepte des changements de nom à la lettre près, je pars du principe que quitte à réinventé le personnage autant inventé un prénom qui lui soit propre. Quoiqu'il arrive si l'on connait la référence nous la comprendrons.

Merci aux éditions le Muscadier et à leur partage au sein des masses critiques Babelio.