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Critique de Sharon


Un roman pour les fidèles du commissaire, qui suive son parcours pas forcément depuis le début, mais au moins depuis quelques enquêtes. En effet, Brunetti est à bout, c'est l'affaire de trop, pour lui, pour l'un de ses hommes, alors pour l'empêcher de faire une bêtise, il simule un malaise et se retrouve illico à l'hôpital. Hypertendu, il se voit prescrire par la doctoresse, pas dupe (les électrocardiogrammes mentent rarement) deux à trois semaines de repos, loin de tout et surtout de la police.Grâce à sa femme, il emménage dans une villa qui appartient à un membre de sa famille. Là, il retrouve Casati, le gardien de la villa qui a bien connu son père. Là, il peut profiter du calme, ramer avec le vieil homme presque toute la journée, parler le dialecte vénitien. Les journées s'écoulent, calmes, paisibles, et Guido peut faire le point sur ce qu'il veut faire, vraiment.Seulement, la lagune ne peut empêcher les tragédies de survenir : Davide Casati est porté disparu au cours d'une tempête. Parce que c'est son devoir, Guido participe aux recherches, il en prend presque la tête, et, après la macabre découverte du cadavre de Davide, endosse à nouveau son uniforme de commissaire.Faire toute la lumière sur ce qui s'est passé, et en même temps renouer les fils de sa vie, voici la tâche de Brunetti, qui s'interroge sur les recherches de Davide, sa préoccupation principale étant la disparition des abeilles, et le deuil de sa femme.
Enquête apaisante ? Non, pas vraiment. Désespérante serait plus juste à sa conclusion. Plus qu'à une enquête policière, l'on peut penser plutôt à une fable, dans le sens De La Fontaine, dans laquelle des personnes finissent par payer, et plus cher que prévu, leur inconséquence.
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