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Critique de Laehb80



Venise, ses canaux, ses monuments majestueux, mais aussi les touristes, les souvenirs camelote made in très loin, les contrefaçons etc.
Un "vu comprà", c'est à dire un "ambulanto", un vendeur ambulant, à la sauvette est abattu alors qu'il propose ses maroquineries aux passants. Froidement, professionnellement, tout porte à croire que cet assassinat est un contrat.
Brunetti suspecte que le mobile est bien plus compliqué qu'une querelle entre travailleurs illégaux. Il n'a plus de doute quand on lui ordonne de renoncer à enquêter et que le Ministère des Affaires Étrangères et celui de l'Intérieur récupèrent le dossier.
Je termine ce roman un peu perplexe, je ne sais pas si j'ai raté un épisode mais je crois que je n'ai pas tout compris dans le dénouement, ou du moins il n'est pas suffisamment explicite.
Comme à chaque enquête, Donna Leon dénonce les malversations de notre société corrompue, l'immoralité des puissants et décortique les travers des empires contemporains.
Même si on peut considérer que les personnages et les situations sont caricaturales, je pense au contraire que Donna Leon a parfaitement cerné les scandaleux agissements de bon nombre d'administrations.
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