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Critique de Sharon


Venise est une belle ville. Les touristes affluent de tous les pays. Ils aiment son pittoresque, ses restaurants traditionnels, ses monuments connus du monde entier. Ils aiment aussi faire de bonnes affaires, et tant pis si les sacs achetés ne sont que des contrefaçons. Par contre, il n'était pas du tout prévu qu'un Vu comprà (noms donnés aux vendeurs à la sauvette) soit tué sous leurs yeux, de cinq balles dans la poitrine.
Une enquête est menée. Ou plutôt non. Enfin, si, elle est menée, mais pas par Brunetti, à qui l'affaire a été retirée. Des instances plus hautes sont sur le coup. Des instances plus compétentes surtout - pour étouffer les affaires, entendons-nous bien.
Brunetti n'est pas Kurt Wallander. Il mène son enquête de son côté, il prend conscience des risques qu'il a fait courir à ceux qui l'ont soutenu pendant toutes ses années mais... il reste un gentil policier un peu pépère, marié à la fille d'un aristocrate. Sa propre fille tient des propos racistes ? Qu'à cela ne tienne ! Après une première vague d'indignation, lui et sa femme, universitaire, prennent le partie de ne pas trop choqué le psychisme mouvant de leur adolescente de fille et de lui laisser comprendre par elle-même qu'il ne s'agit pas de s'indigner seulement pour les personnes que l'on connaît, mais aussi pour les autres.
De sang et d'ébène aurait pu être bien plus exaltant. Il se termine surtout sur un constat d'échec et d'impuissance. Je retiendrai néanmoins le personnage de Don Alvise, ex-prêtre, vrai homme de bien.
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