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Critique de Roberte53


Le chef d'orchestre allemand Helmut Wellauer est retrouvé mort, empoisonné dans sa loge durant l'entracte, après avoir bu un café contenant du cyanure de potassium. le commissaire Guido Brunetti en charge de l'enquête apprendra lors de ses investigations que le maestro se livrait à des actes de pédophilie sur de très jeunes fillettes et qu'au cours des derniers mois son ouïe s'était détériorée, le menaçant d'une incapacité de plus en plus grande à diriger des musiciens. Une question se pose : un suicide peut-il révéler un crime ? Confronté à une affaire très délicate, le commissaire Brunetti devra, pour la première fois de sa carrière, aider un criminel à inventer un alibi et à travestir les preuves d'un crime.

En dépit de quelques longueurs dans le récit, ce premier opus mettant en scène le commissaire Brunetti est plaisant à lire et bien construit dans un scénario original. L'écriture est fluide, ponctuée par de belles envolées poétiques ; quant à l'intrigue, sans être palpitante, elle monte en intensité au fil des pages.
Profitant de cette série policière, Donna Leon nous fait parcourir les ruelles étroites et sinueuses de la cité des Dodges, traverser la piazza San Marco, franchir le pont du Rialto et prendre la ligne 8 du Vaporetto pour nous rendre sur l'île de la Giudecca. Nous suivons la progression de cette enquête au rythme des pas de Guido Brunetti, sans précipitation mais avec persévérance, jusqu'à l'épilogue : une fin mélodramatique à l'instar du troisième acte de l'opéra « Tosca » de Giacomo Puccini.
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