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Critique de Nostradamus27
"Une fille de rien" est un roman de la Belle Époque, dans la préface, le Cercle historique Jules Leroux rappelle que Roger Pecheyrant dans un article de 1953 disait que Jules Leroux est « un peintre de paysages, peintre d'individus, peintre de leurs actes ».
L'action démarre en Thiérache, donc au nord de l'Aisne et on suit Angèle dans les péripéties de sa malheureuse enfance. Contrairement à sa soeur Françoise et un de ses frères Auguste elle n'accepte pas l'autoritarisme de la religieuse qui est sa maîtresse de cours moyen :
« On ne pouvait ni causer, ni remuer, sans être coiffé d'un bonnet d'âne, ou traîné dans un coin avec un écriteau dans le dos ». (page 27)
Devant la vie qui l'attendrait en restant à la campagne, elle se refuse à devenir fermière. Elle se marie à seize ans. Arrivé à Béthune pour devenir bourrelier, elle et son mari assistent à une manifestation qui marque la fin d'une grève. Ce dernier s'installe plus tard à Douai, suite à un conflit entre le mari d'Angèle et le patron de ce dernier. Les circonstances vont l'amener à Bruxelles avec son amant.
L'ouvrage se termine avec la surprise de Simone (amie d'Angèle) que notre héroïne puisse penser faire sa vie toute seule alors qu'Angèle quitte la Belgique.
« En levant les yeux, elle aperçut les fenêtres de la chambre d'hôtel, où elle avait passé sa première nuit à Bruxelles, avec son amant. Elle y était entrée saoule, et à peine remise de sa crise de nerfs, avalait du champagne ! Quelle existence elle avait eue dans ce Bruxelles de malheur ! » (page 173)
On voit que cet ouvrage pose dès avant la Première Guerre mondiale, la question de l'autonomie des femmes à une époque où elles sont entièrement sou la coupe de leur mari de par la loi et où elles n'ont pas le droit de vote.
Il est à noter que pour le centenaire de sa mort, le cercle historique Jules Leroux organise les samedi 13 et dimanche 14 juillet 2015 diverses animations à Villers-Semeuse dans les Ardennes (voir http://lecerclehistoriquejulesleroux.e-monsite.com/pages/expo-guerre-1914-1918.html).
L'action démarre en Thiérache, donc au nord de l'Aisne et on suit Angèle dans les péripéties de sa malheureuse enfance. Contrairement à sa soeur Françoise et un de ses frères Auguste elle n'accepte pas l'autoritarisme de la religieuse qui est sa maîtresse de cours moyen :
« On ne pouvait ni causer, ni remuer, sans être coiffé d'un bonnet d'âne, ou traîné dans un coin avec un écriteau dans le dos ». (page 27)
Devant la vie qui l'attendrait en restant à la campagne, elle se refuse à devenir fermière. Elle se marie à seize ans. Arrivé à Béthune pour devenir bourrelier, elle et son mari assistent à une manifestation qui marque la fin d'une grève. Ce dernier s'installe plus tard à Douai, suite à un conflit entre le mari d'Angèle et le patron de ce dernier. Les circonstances vont l'amener à Bruxelles avec son amant.
L'ouvrage se termine avec la surprise de Simone (amie d'Angèle) que notre héroïne puisse penser faire sa vie toute seule alors qu'Angèle quitte la Belgique.
« En levant les yeux, elle aperçut les fenêtres de la chambre d'hôtel, où elle avait passé sa première nuit à Bruxelles, avec son amant. Elle y était entrée saoule, et à peine remise de sa crise de nerfs, avalait du champagne ! Quelle existence elle avait eue dans ce Bruxelles de malheur ! » (page 173)
On voit que cet ouvrage pose dès avant la Première Guerre mondiale, la question de l'autonomie des femmes à une époque où elles sont entièrement sou la coupe de leur mari de par la loi et où elles n'ont pas le droit de vote.
Il est à noter que pour le centenaire de sa mort, le cercle historique Jules Leroux organise les samedi 13 et dimanche 14 juillet 2015 diverses animations à Villers-Semeuse dans les Ardennes (voir http://lecerclehistoriquejulesleroux.e-monsite.com/pages/expo-guerre-1914-1918.html).
