J'ai mis un moment à accepter que les personnages que je venais de rencontrer n'étaient pas de véritables personnes, de véritables acteurs ou autre. Pour bien me le mettre dans le crâne, je les ai cherchés sur Google, hein. Et pas trouvés, évidemment, mais il y a une authenticité de l'humain à travers les personnages qui est assez déroutante. Et toute cette atmosphère hollywoodienne des années 50, cette déification des célébrités (très différente et pourtant en tout point la même que celle d'aujourd'hui) étouffe et fait rêver. Quelle histoire d'amour, aussi... J'ai bien versé une larme.
Evidemment, le tout est à la fois hommage et critique de cet hollywood perdu, et de son système monstrueux qui fonctionne encore - ce système de divertissement pour le public, qui fait des acteurs et des actrices des morceaux de viande qui se surgèlent comme ils peuvent, ou pourrissent. Des personnes qui perdent leur statut d'être humain pour n'être que des fantasmes - leur sexualité la première.
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