Ce roman imagine une sorte d'uchronie où la "Franco" a sombré dans une dictature raciste et sécuritaire dont il semble impossible de s'extirper même si elle ne permet qu'un quotidien où l'on survit. Il raconte les luttes clandestines, les joies et les difficultés du vécu en collectif, des réunions, de la convergence des luttes.
On éprouve tous les murs qu'il nous faudrait briser pour sortir du capitalisme et de sa société normée.
Aucune grande puissance ne viendra nous sauver dans la réalité, il faudra se contenter de fissurer le béton mais, tout est possible à ceux qui savent transiger avec leur égo pour faire un corps commun semble nous chantonner les pages pleines de vie de
Subtil béton.
C'est une histoire de potes, avec des personnages drôles, des gosses rebels, des nanas fabuleuses de tous les âges avec leurs histoires complexes, et des "Jean-Mich"...
Et, plus qu'un livre ce qui m'a attirée d'abord c'est cette fabuleuse carte qui l'accompagne ; elle s'accorde parfaitement avec l'hyperréalisme et les nuances surréalistes de cette fiction.
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