Neuf contes orientaux originaire de la Perse du XVème siècle, traduits au XIXème par l'orientaliste
Daniel Lescallier. Une structure de contes très classique, sur le même modèle que les Mille et Une nuits. C'est agréable à lire et dépaysant, mais ne vaut visiblement pas les Mille et Une Nuits (que je n'ai pas lues). Ces derniers en effet sont d'une construction parfois complexes, à plusieurs niveaux de tiroirs, alors que les contes de Neh Manzer se succèdent en intrigues assez linéaires, dignes d'une pièce de théâtre classique. La chute de chacun fait sourire, mais ne crée aucune surprise. On ne retrouve pas non plus les effets de miroirs entre les personnages, ni la dimension érotique.
Une lecture peu marquante, donc, mais finalement, faute de m'être attaqué aux Mille et Une Nuits, j'ai pu renouer dans cette lecture avec la fraîcheur des contes proposés aux enfants. Il s'agit bien de contes populaires, comme les contes et légendes de nos régions, que l'on n'appréciera pas particulièrement par leur subtilité de langue ou du schéma narratif, mais bien par la candeur de clichés qui ont participé à construire une certaine vision, romantique et imagée, du merveilleux.
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