Cerise n'a pas toujours détesté Noël, d'ailleurs le récit commence par des souvenirs heureux en famille : ses parents et la famille de sa tante Nina, soeur jumelle de sa mère.
Le décès de sa mère dans un accident de voiture a rendu la vie sinistre. Sa tante Nina, douce comme le miel, a bien essayer de les aider, son père et elle, en venant s'installer à la maison. Cependant la ressemblance avec l'aimée disparue était trop douloureuse.
Le 1er Noël a été un crève-coeur tant pour son père que pour elle.
Le 2ème ne s'annonçait pas meilleur et Cerise s'était préparée psychologiquement en s'imaginant porter un grand ciré de protection qui la rendrait étanche. Sur la route une tempête de neige les oblige à rester dans la salle des fêtes d'un petit village. Cerise se sent bien en compagnie de ces inconnus, familles et personnes seules, car personne ne lui rappelle sa maman.
Dénouement : Nina et sa famille les rejoignent en tracteur à la salle des fêtes "Mon coeur a battu très fort. J'ai regardé ma tante Nina qui ressemblerait pour toujours à maman. (...) et j'ai pensé que c'était bon de les avoir dans ma vie. J'ai pensé qu'avec tout ce concentré d'amour, c'était impossible que maman ne soit pas là quelque part, à tournoyer entre les flocons de neige. Alors j'ai couru dans leurs bras ronds (...).
Tout le monde reste dormir dans la salle des fêtes, le lendemain, au pied du sapin, il y avait des cadeaux pour tout le monde.
Ce qui nous a plu : les fêtes ne sont pas synonymes de joie pour tout le monde, et il est bon de savoir que d'autres partagent ces sentiments.
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