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Critique de Alexandrin
Maryvonne est le type même de la jeune ouvrière enragée, post-68, qui étouffe dans les carcans du capitalisme et du patriarcat. le Voyage à Paimpol est une exploration de la vie intérieure d'une jeune mère d'un bambin, Maryvonne, O.S. sur une chaîne de montage automobile. Fatiguée de sa vie d'esclave entre l'abrutissement des cadences à l'usine et les tâches domestiques, le voyage à Paimpol, est l'occasion pour Maryvonne, personnage de miroir de l'auteure de prendre le recul sur sa vie, d'exprimer sa colère, ses frustrations, ses envies et ses rêves. le personnage autobiographique est touchant et plein d'humour.
La scène hilarante de la réunion du personnel sous LSD, est la plus réussie. J'aurais aimé lire plus de passage de ce type, lorsque l'auteure prend de la distance avec son propre personnage et sa réalité.
Ce récit autobiographique nous replonge dans l'atmosphère d'insubordination rageuse et impuissante de la fin des années 70 quand la classe ouvrière se savait encore une force capable de dire "merde" et de résister au quotidien. La fugue de Maryvonne est une mise à distance qui permet le récit de sa vie, ses interactions avec ses collègues, son mari, les petits-chefs et le ronron de lutte syndicale.
Le style est très populaire, trivial et flirte parfois avec l'érotisme. C'est un témoignage rare d'une ouvrière qui écrit sa vie, ses aspirations et son désarroi avec beaucoup d'humour.
Le retour de M. dans le foyer conjugal offre une chute désopilante inattendue !
La scène hilarante de la réunion du personnel sous LSD, est la plus réussie. J'aurais aimé lire plus de passage de ce type, lorsque l'auteure prend de la distance avec son propre personnage et sa réalité.
Ce récit autobiographique nous replonge dans l'atmosphère d'insubordination rageuse et impuissante de la fin des années 70 quand la classe ouvrière se savait encore une force capable de dire "merde" et de résister au quotidien. La fugue de Maryvonne est une mise à distance qui permet le récit de sa vie, ses interactions avec ses collègues, son mari, les petits-chefs et le ronron de lutte syndicale.
Le style est très populaire, trivial et flirte parfois avec l'érotisme. C'est un témoignage rare d'une ouvrière qui écrit sa vie, ses aspirations et son désarroi avec beaucoup d'humour.
Le retour de M. dans le foyer conjugal offre une chute désopilante inattendue !
