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Critique de LeScribouillard
Un coup sur la tête, et Averell perd la mémoire ; un coup sur la tête et il la retrouve ; Luke se voit contraint d'attaquer des banques et bastonne un sénateur... pour qu'il prenne sa défense. Les Dalton amnésiques nous offrent de belles pirouettes de scénario, mais au détriment du réalisme.
Ce serait mentir de dire pour autant que cet album n'est pas jouissif : entre les personnages muets (le fermier stupide et parfaitement immobile, le type qui ne fait que dérouler et remballer un tapis) et les rebondissements cartoonesques, Morris et ses scénaristes savent faire varier l'humour sous toutes ses coutures. Malgré tout, cet album n'exploite pas tout son potentiel et si l'amnésie est un thème très récurrent dans le franco-belge jeunesse et tous publics (Yakari, Sylvain & Sylvette, Astérix...), "L'amnésie des Dalton" est le premier à prouver qu'elle aurait pu être mieux abordée. Joe perd la mémoire et la retrouve aussitôt : que se serait-il passé s'il était resté comme ça durant une plus grande partie de l'album ? Sans compter que le sénateur prend lui aussi un coup sur la tête mais lui la garde. On se retrouve avec un récit non seulement ne cherchant pas à être crédible, mais en plus ne garantissant pas sa propre logique. Un problème dont il se serait bien passé.
Ce serait mentir de dire pour autant que cet album n'est pas jouissif : entre les personnages muets (le fermier stupide et parfaitement immobile, le type qui ne fait que dérouler et remballer un tapis) et les rebondissements cartoonesques, Morris et ses scénaristes savent faire varier l'humour sous toutes ses coutures. Malgré tout, cet album n'exploite pas tout son potentiel et si l'amnésie est un thème très récurrent dans le franco-belge jeunesse et tous publics (Yakari, Sylvain & Sylvette, Astérix...), "L'amnésie des Dalton" est le premier à prouver qu'elle aurait pu être mieux abordée. Joe perd la mémoire et la retrouve aussitôt : que se serait-il passé s'il était resté comme ça durant une plus grande partie de l'album ? Sans compter que le sénateur prend lui aussi un coup sur la tête mais lui la garde. On se retrouve avec un récit non seulement ne cherchant pas à être crédible, mais en plus ne garantissant pas sa propre logique. Un problème dont il se serait bien passé.
