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Citations sur Robespierre (11)

« Remettons entre les mains des peuples leurs propres destinées. Proclamons chez eux la Déclaration des droits, et la souveraineté des nations ; qu’ils s’assemblent sous ces auspices ; mais qu’ils règlent ensuite la forme de leur gouvernement. S’ils veulent se réunir à la France, la Convention délibérera sur cet objet ; s’ils veulent former une république séparée et indépendante, nous contracterons une alliance avec eux, contre les despotes et contre les aristocrates qui déclarent la guerre à la liberté des peuples. »
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Éléonore :
_Quand on n'écoute pas son peuple, mon ami, alors il cherche à reprendre sa liberté. Alors émergent des révolutions.

Quand on n'écoute pas le peuple, alors viennent des hommes comme Brutus... ou Maximilien.

Pour le meilleur ...

... et pour le pire.
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La république ne peut voir dans les rois conjurés contre elle des ennemis ordinaires, mais des assassins de l’humanité, des brigands révoltés contre la souveraineté des nations. La seule négociation permise à nos généraux, c’est de les battre.
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Robespierre est français et artésien, simultanément. Chez lui, le mot « nation » renvoie tantôt à la France, tantôt à l’Artois, auquel il reste profondément attaché. Comme la plupart de ses contemporains, il pense que la régénération nationale va s’accompagner de la régénération « des nations » du royaume, que la liberté et le bonheur doivent d’abord se gagner dans les provinces. En lieu et place des États d’Artois, il réclame des « États vraiment nationaux », librement désignés, qui, enfin, représenteraient la société et défendraient avec vigueur ses intérêts.
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Il faut,« conduire les hommes au bonheur, par la vertu, et à la vertu, par une législation fondée sur les principes immuables de la morale universelle, et faite pour rétablir la nature humaine, dans tous ses droits et dans toute sa dignité première ; renouer la chaîne immortelle qui doit unir l’homme à Dieu et à ses semblables, en détruisant toutes les causes de l’oppression et de la tyrannie, qui sèment sur la terre, la crainte, la défiance, l’orgueil, la bassesse, l’égoïsme, la haine, la cupidité, et tous les vices qui entraînent l’homme loin du but que le législateur éternel avait assigné à la société »
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De ses activités d’avocat et de juge, ce sont les premières qui passionnent le plus Robespierre. Tentons de l’approcher au travail… Quelques difficultés surviennent ; de ses plaidoiries, de ses requêtes, de ses consultations, de sa correspondance professionnelle ne demeurent que des bribes. Les archives de l’avocat sont perdues. Il subsiste cependant un exceptionnel et éloquent témoignage de sa pratique.
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En parlant des « bâtards » ou des « enfants naturels », Robespierre veut évoquer ces enfants illégitimes et abandonnés, qui meurent plus que les autres lorsqu’ils sont mis en nourrice ou placés dans les hôpitaux. Aborder cette question, écrit-il, c’est avancer « dans un défilé étroit entre l’intérêt des mœurs et les droits des bâtards », l’amélioration de leur sort ne devant pas encourager le libertinage. Pour lui, la solution passe par une amélioration des mœurs et un soulagement de la misère des « enfants naturels ». Il faut inciter aux bonnes mœurs en encourageant le mariage des domestiques, et peut-être des soldats, et en imposant une amende aux pères qui abandonnent leur progéniture.
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Autre révélation : faute de vaincre le fantasme de la castration et celui d’une « sexualité parentale » qui a coûté la vie à sa mère, le jeune Robespierre se montrerait incapable d’accepter la différence des sexes ; il en viendrait à nier sa filiation, au point de s’inventer un « roman familial » dans lequel il serait d’origine pure, « pour tout dire divine ».
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Il ne s’agit donc pas de défendre ou d’accuser. Loin de tout éloge et de toute diatribe, il s’agit d’écarter les légendes noires ou dorées, afin de brosser le portrait d’un homme du XVIIIe siècle aux différents âges de sa vie. Pour comprendre l’originalité de Robespierre et sa place controversée dans la mémoire nationale, deux clefs de lecture ont été privilégiées. La première s’interroge sur l’impact de la culture de l’avocat-homme de lettres sur son parcours. Ses expériences d’académicien et d’avocat de causes célèbres ont formé sa parole et son écriture, encouragé son goût de la confrontation, forgé sa sensibilité, façonné sa relation au droit.
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Il y a eu, il y a, et il y aura les pour et les contre.
Et il y a les historiens. Drôle de métier, et drôles de gens, avec souvent leur doute méthodique, leur besoin de preuves, leur passion des archives, leur quête d’inédit, leurs incessantes questions, leur prudence dans l’analyse et l’interprétation… Certes, en se penchant sur Robespierre, ils n’ont pas échappé aux débats ; longtemps, leur travail a souffert d’enjeux politiques, de polémiques et de partis pris, qui ont gêné une nécessaire prise de distance. Le risque, d’ailleurs, existe encore – comment serait-il possible de l’éviter totalement ? De tous les exercices historiques, l’écriture biographique est peut-être le plus délicat et le plus subjectif, malgré les réflexions théoriques pour en isoler les écueils et en définir les buts possibles.
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