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Critique de Cabossee
Mon vagin, mon gynéco et moi aborde la question délicate des violences gynécologiques et obstétricales, trop souvent tues ou considérées comme "normales". J'ai lu ce livre avec intérêt. La lecture de la bande dessinée est fluide, et elle a pas mal de qualités (clarté, expressivité des personnages, etc.).
J'ai quand même été gênée par le ton très affirmatif sur des questions pas tout à fait tranchées. Je pense à l'égalité des sexes pendant le Paléolithique (avant l'avènement de l'agriculture), présentée comme un fait indiscutable alors que ce n'est pas le cas.
Je regrette aussi des "omissions", qui sont peut-être volontaires (on ne peut pas parler de tout) mais que je trouve dommage vu le sujet.
Rachel Lev ne parle pas des sages-femmes ni des médecins généralistes, alors que le chiffre de 3,6 consultations par an au début d'un chapitre, c'est les consultations chez le médecin généraliste pour motif gynécologique (source : http://www.cngof.asso.fr/d_cohen/coA_06.htm). Oui il faut des gynécologues, oui dans le titre c'est "mon gynéco", mais c'était l'occasion de rappeler que les sages-femmes (une profession à 99% féminine) exercent aussi une profession médicale et qu'elles peuvent effectuer tout le suivi gynécologique de prévention.
Enfin, beaucoup de femmes sont dessinées totalement nues sans que l'autrice y trouve l'occasion de préciser que la nudité intégrale chez le gynéco est souvent plus une question d'habitude (parfois d'abus...) qu'une nécessité.
J'ai quand même été gênée par le ton très affirmatif sur des questions pas tout à fait tranchées. Je pense à l'égalité des sexes pendant le Paléolithique (avant l'avènement de l'agriculture), présentée comme un fait indiscutable alors que ce n'est pas le cas.
Je regrette aussi des "omissions", qui sont peut-être volontaires (on ne peut pas parler de tout) mais que je trouve dommage vu le sujet.
Rachel Lev ne parle pas des sages-femmes ni des médecins généralistes, alors que le chiffre de 3,6 consultations par an au début d'un chapitre, c'est les consultations chez le médecin généraliste pour motif gynécologique (source : http://www.cngof.asso.fr/d_cohen/coA_06.htm). Oui il faut des gynécologues, oui dans le titre c'est "mon gynéco", mais c'était l'occasion de rappeler que les sages-femmes (une profession à 99% féminine) exercent aussi une profession médicale et qu'elles peuvent effectuer tout le suivi gynécologique de prévention.
Enfin, beaucoup de femmes sont dessinées totalement nues sans que l'autrice y trouve l'occasion de préciser que la nudité intégrale chez le gynéco est souvent plus une question d'habitude (parfois d'abus...) qu'une nécessité.
