Hommage rendu par
Stéphane Levallois à son grand-père qu'il n'a pas connu, mais auquel il ressemble, lui a-t-on toujours dit. de ce grend-père, il ne sait que peu de chose, mais il en a une image fantasmée, d'un homme simple, mais fort. Il l'imagine dons doté d'une tête de sanglier. Il nous parle de ce grand-père sanglier pendant la guerre. Il nous montre un homme joyeux, qui vole les vélos de ceux qui se rendent à la kommandantur, et qui n'hésite pas un donner un petit coup de main à la résistance. Sans être un véritable résistant, il cache des armes, apporte son aide aux membre du STO... rien de spectaculairement héroïque, mais des petites victoires quotidiennes, actes de résistances dérisoires par eux-mêmes mais qui font la différence, et pour lesquels il risquait gros.
Portrait fantasmé, d'un homme ordinaire et extraordinaire à la fois, dressé tout en pudeur par Levallois qui continue d'explorer le sillon entamé avec "
le dernier modèle", son titre précédent. Plus que jamais un auteur intéressant.
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