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Critique de ileana


En Allemagne les banquiers se sont fait avoir, ils ont acheté du triple A, ils ont pensé que c'était sans risque. En fait c'était des titres subprime (pourris). En Irlande les investisseurs ont provoqué une bulle immobilière. En Islande les gens comme toi et moi ont abandonné la pêche et se sont adonné à la finance avec délectation : effets de levier, LBO, hedge funds … En Grèce des moines ont bâti un empire à partir de rien (« ce business avait commencé sans rien à vendre, si ce n'était le pardon », p89).

L'auteur, journaliste satirique et financier, raconte par le menu ces dérapages. Il écrit pour Vanity Fair et ça se sent. Hélas, la traduction est hyper négligente.

Extrait : « On avait dit à des pays entiers : vous pouvez faire tout ce que vous voulez [ avec le crédit bon marché] et personne n'en saura jamais rien. Et ce qu'ils voulaient faire variait d'un peuple à l'autre. Les Américains voulaient posséder des maisons beaucoup plus grandes que ce qu'ils avaient les moyens de s'offrir et autoriser les plus forts à exploiter les plus faibles. Les Islandais voulaient abandonner la pêche et se reconvertir dans la finance. Les Allemands voulaient être encore plus allemands ; les Irlandais voulaient cesser d'être irlandais. »p58
Nota : le sous-titre « voyage dans le nouveau tiers-monde » est l'ajout de l'éditeur.


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