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Critique de Pois0n
Il est des livres qui vous transportent. La majorité avec du texte ; mais d'autres se passent de mots : c'est le cas de Venezia, un artbook collaboratif d'une soixantaine de pages, ayant vu le jour suite à une idée, saugrenue croyait-elle, de Leynsun. Sept illustrateurs ont répondu présent à l'appel et ont, durant sept mois, apporté leur contribution au projet. Celui d'une vision fantasmée de Venise où règne la magie, et où seraient présents les personnages originaux de chacun.
Le résultat, entre fantasy et onirisme, s'avère de toute beauté.
Si, pour vous, Paris est la ville des lumières, alors attendez de voir la Venezia du septuor ! Car ce qui frappe, autant sur les illustrations de Leynsun que des autres, c'est bien souvent la lumière. Lampadaires, guirlandes multicolores, magie, lucioles, étoiles, fenêtres éclairées... Toutes les scènes ou presque sont nocturnes et les artistes s'en sont donné à coeur joie. C'est parfois très doux, parfois l'explosion de couleurs ; l'accent est tantôt mis sur le décor, tantôt sur les personnages. On voyage de canaux en colonnades, d'une ruelle étroite à une place grandiose, d'une pièce remplie de livres à une vue sur la lagune. Difficile de décrire avec des mots les visuels fabuleux, les perspectives, les détails d'architecture, les particules qui volent...
Bien évidemment, chaque artiste a son style propre, sa façon unique d'imaginer Venezia et de la représenter. Globalement, le trait est maîtrisé et l'ensemble cohérent, même malgré le nombre élevé de collaborateurs.
Venezia est donc une petite pépite. Le genre de livre que l'on ouvre pour mieux y être aspiré ; dont les illustrations apaisent ou émerveillent. On le referme comme l'on ressort d'un rêve, encore bercés par les palais grandioses et la voûte étoilée.
Le résultat, entre fantasy et onirisme, s'avère de toute beauté.
Si, pour vous, Paris est la ville des lumières, alors attendez de voir la Venezia du septuor ! Car ce qui frappe, autant sur les illustrations de Leynsun que des autres, c'est bien souvent la lumière. Lampadaires, guirlandes multicolores, magie, lucioles, étoiles, fenêtres éclairées... Toutes les scènes ou presque sont nocturnes et les artistes s'en sont donné à coeur joie. C'est parfois très doux, parfois l'explosion de couleurs ; l'accent est tantôt mis sur le décor, tantôt sur les personnages. On voyage de canaux en colonnades, d'une ruelle étroite à une place grandiose, d'une pièce remplie de livres à une vue sur la lagune. Difficile de décrire avec des mots les visuels fabuleux, les perspectives, les détails d'architecture, les particules qui volent...
Bien évidemment, chaque artiste a son style propre, sa façon unique d'imaginer Venezia et de la représenter. Globalement, le trait est maîtrisé et l'ensemble cohérent, même malgré le nombre élevé de collaborateurs.
Venezia est donc une petite pépite. Le genre de livre que l'on ouvre pour mieux y être aspiré ; dont les illustrations apaisent ou émerveillent. On le referme comme l'on ressort d'un rêve, encore bercés par les palais grandioses et la voûte étoilée.
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