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Critique de joedi


Yan Lianke a écrit une postface dont je cite ci-après les dernières phrases :
Je ne sais pas si j'ai écrit un bon ou un mauvais roman, mais je peux en toute sincérité affirmer que ce n'est pas ma force physique que l'écriture de ces quelque deux cent mille caractères a usée : elle a usé ma vie, elle a diminué mon espérance de vie. Dans ces deux mille caractères, j'ai exprimé tout mon amour de la vie et mon amour irraisonné de l'art du roman tel que je le conçois.
Pékin, le 23 novembre 2005.

À ses propos je n'ai qu'un mot à dire, Merci Monsieur Yan Lianke pour cette magnifique lecture.

C'est avec la voix d'un petit garçon de douze ans mort pour avoir mangé une tomate empoisonnée déposée sur une pierre au bord du chemin qu'il empruntait pour rentrer de l'école que Yan Lianke raconte la vie des habitants du village des Ding. Un empoisonnement bien ciblé, son père s'est enrichi, d'abord en collectant et vendant le sang des villageois, ensuite en vendant les cercueils aux nombreux morts du sida contracté en vendant leur sang. le personnage principal est le grand-père, gardien de l'école du village, l'aïeul à qui l'on faisait confiance, celui qui a encouragé les collectes de sang ...
Ce livre est interdit en Chine et l'auteur privé de parole. À lire !
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