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Critique de dreamworld


J'ai tout de suite été très enthousiaste à l'idée de découvrir ce livre qui, dès le résumé, semble dans la continuité de romans largement connu en mélangeant l'univers conservateur dans lequel les femmes ont aucun droit de "la Servante Ecarlate" avec le thème jeunesse et survie de "sa Majesté des Mouches" et "Hunger Games". Dès le départ, ce livre avait tout pour me plaire.

On y découvre Tierney qui vit dans une communauté où les jeunes filles, à seize ans, sont envoyés sur une île afin d'être libérées de leur magie qui pourrait envoûter les hommes. Elles doivent y survivre pendant toute une année, l'année de Grâce, en évitant les Braconniers qui veulent les tuer afin d'utiliser leurs organes comme remèdes.

J'ai tout de suite aimé l'univers dystopique qui décrit une société épouvantable où les femmes sont traitées comme des sorcières à la magie redoutable. Ce roman est un hymne au féminisme et j'ai aimé voir l'évolution des événements, l'apprentissage la prise de conscience du groupe d'adolescents. Tierney est un personnage principal que j'ai aimé suivre, bien qu'elle n'échappe pas au cliché de l'héroïne qui sait tout faire, comment survivre, la seule à oser se rebeller.

Au début, j'étais un peu déçue que l'histoire se déroule à l'écart de la communauté et qu'on n'en apprenne pas plus sur le contexte, sur comment les choses en sont arrivées là, mais avec le temps l'histoire monte cresendo et j'ai été de plus en plus prise en le récit, envoutée. Je l'ai vraiment lu d'une traite (bon, d'accord, pas en un jour mais en deux).

Mention spéciale pour la fin m'a beaucoup plu.


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