Parapsychologie : le Dossier

Une photo réalisée en 1981 sur une pellicule infra-rouge montre, côte à côte, la main de l’un d’entre nous (Yves Lignon) donnant l’impression d’être en cire –ce qui est normal dans ces conditions techniques- et celle du regretté Louis Puech, un guérisseur de la région de Nîmes, blanche et lumineuse comme une lampe en opaline.

Les « channels » sont des personnes qui prétendent servir d’intermédiaires à des entités extra-terrestres ou surnaturelles et qui, pour cette raison, tiennent des discours gentiment moralisateurs, prédisent l’avenir, affirment pouvoir soigner. Malgré l’absence d’études scientifiques poussées, il n’est pas exclu que quelques « channels » puissent être réellement voyants ou guérisseurs […].

Cette hyper lucidité peut-être n’être qu’une illusion, le fruit d’une hallucination ? Possible, mais quel serait alors le sens pour le cerveau à recéler en lui ce potentiel extatique incommensurable ? Une nature gouvernée par les seules lois du hasard ferait ici montre d’une inutile sophistication.

L’astrologie, quand elle tire ses conclusions en appliquant ses propres règles, n’entretient donc pas de rapport direct avec la parapsychologie. Mais pourquoi les astrologues ne seraient-ils pas parfois l’objet de phénomènes de voyance déclenchés par leur démarche elle-même qui jouerait alors le rôle d’une mancie ?

Pour tenter d’expliquer pourquoi certains ont ainsi triché parfois, et seulement parfois, on peut envisager l’effet d’une angoisse due à la volonté de réussir à tout prix en ignorant, en même temps, comment le phénomène peut se produire.

Plus généralement on appelle cible en parapsychologie scientifique soit l’information à découvrir (expériences ESP) soit le système à influencer (expériences PK).

Rémy Chauvin a noté que les phénomènes [de PK] s’accompagnaient de modifications physiologiques surprenantes : cœur atteignant 240 battements par minute, importante perte de poids (jusqu’à 2 kilos), augmentation du taux de sucre sanguin… Le tracé électro-encéphalographique de Nina Kuligina était également modifié et montrait une intense activité des parties primitives du cerveau.

En luttant férocement contre ceux qui considèrent que la parapsychologie est une discipline scientifique sérieuse, quelques grands cerveaux prennent une grave responsabilité. Ils provoquent une coupure profonde entre les scientifiques et l’ensemble de leurs concitoyens ; leurs prises de position sont inutiles et dangereuses parce qu’elles ne font pas le poids face à ce que ressent celui qui a vécu, par exemple, un rêve prémonitoire confirmé par les faits. Vouloir alors imposer à la Science de se détourner, c’est faciliter l’activité des charlatans.

Les scientifiques qui ont observé sourciers et radiesthésistes s’accordent maintenant pour admettre que le mouvement du pendule ou de la baguette est l’amplification de crispations musculaires inconscientes. L’instrument servirait donc à exprimer une information. Reste à savoir comment celle-ci a été obtenue : hasard ? perception extra-sensorielle ou autre ?

Non seulement Girard a tordu le métal, mais surtout il a obtenu des effets dont la réalisation exclut totalement l’emploi de compétences d’illusionniste. Jean-Pierre Girard, en effet, a transformé à diverses reprises la structure interne du métal, ce qui ne peut se constater qu’au microscope électronique, et modifié sa dureté.